Située le long d’une artère résidentielle de la commune de Saint-Maurice, marquée par les édifices de Georges Guyon – l’architecte au grand cœur du 19e s. – la propriété d'environ 263 m² est classée au patrimoine de France. La demeure a été bâtie sur une parcelle de près de 600 m² et compte quatre niveaux. Il s’agit d’une des rares maisons de ville du secteur qui soit non mitoyenne, ce qui lui attribue un caractère d’exception, que confirment son envergure et l’esthétique classique de ses façades. Entièrement rénovée par une architecte, l'habitation concilie histoire et modernité. Le rez-de-chaussée de la maison principale se compose d’un espace de travail qui peut être transformé en vestiaire, d’un vaste salon et d’une cuisine ouverte sur une salle à manger. Le premier étage distribue trois chambres. Une garde-robe conçue sur mesure profite d'une abondante luminosité et relie entre elles les pièces du niveau. Une salle de bains avec douche, baignoire et toilettes séparées viennent s'ajouter à l'ensemble. Au deuxième étage se trouvent deux grandes chambres jumelles, l’une donnant sur le jardin, l’autre sur la rue. Une troisième pièce est disponible pour une fonction à déterminer. Les combles sont accessibles depuis la chambre située côté jardin et peuvent être aménagés selon les besoins des occupants. Une salle d’eau avec toilettes s’ajoute au niveau. Au sous-sol, trois pièces et une salle d’eau permettent d’envisager la création d’espaces communs, d’une salle de sport ou d’une buanderie. Une dépendance qui donne sur le jardin a été repensée en appartement de plain-pied, composé de deux pièces, d'une salle d’eau et de toilettes. Un espace extérieur comporte suffisamment de place pour garer deux véhicules, et, dans son prolongement, un garage fermé peut servir d’atelier ou de troisième place de stationnement. Le diagnostic de performance énergétique, classé B,la climatisation et le système de pompe à chaleur témoignent de la volonté de maîtriser des coûts de l’énergie. À cela s’ajoute une esthétique recherchée.

La maison

Passé la clôture d’origine en fer forgé, soutenue par un petit mur en meulière, se présente l’imposante bâtisse. Édifiée à la fin du 19e s., elle se compose d’un pavillon de plan carré, qui arbore un style architectural classique. L’accès à la propriété s’effectue en deux endroits distincts. L’entrée principale, au terme de quelques marches, se trouve sur un perron couvert d’une marquise supportée par deux colonnes et garnie de briques de verre incolore. Une grande porte d’origine, en bois et en ferronnerie, s’ouvre sur le rez-de-chaussée de la maison. Le deuxième accès, sur le côté droit de la résidence, est adjacent à l'espace de stationnement du jardin.
Le rez-de-chaussée
Un corridor de près de 8 m² dessert les quatre pièces principales du niveau. Il est délimité par un sol en carreaux de ciment à rosaces bleues d’origine. Une première pièce d’environ 7 m², située sur la droite de l’entrée, peut constituer un confortable vestiaire familial ou fournir un lieu de travail. À quelques pas sur la gauche, un espace de réception double et traversant, au sol parqueté en point de Hongrie, d’une surface d’environ 35 m², est orienté nord-sud. Une porte-fenêtre à double battant et à petit bois vient séparer la salle de séjour sans rompre la lumière ni la perspective sur le jardin. Le marbre rose du manteau de la cheminée, rehaussée par un grand miroir trumeau encadré de moulures dorées, souligne l’élégance des lieux. Le couloir se poursuit vers une cuisine de près de 9 m² entièrement équipée et aménagée. Celle-ci donne sur une salle à manger de 13 m² environ et profite d’une abondante luminosité. Une ouverture a été créée, par laquelle elle communique avec le salon. La pièce est protégée par une verrière de type atelier qui a été réalisée sur mesure par une extension de la maison, plonge sur le jardin et jouxte la terrasse produisant un effet « dehors – dedans ». Le vitrage de la verrière s’ouvre par pan. Il est traité pour profiter de la lumière du soleil tout en limitant le passage de la chaleur. L’espace est climatisé. La tonalité verte de la structure métallique et des éléments de la cuisine font écho à la nature environnante.

Le premier étage
Un remarquable escalier en bois massif d’origine constitue le fil conducteur et relie les différents étages de la maison. Il est pourvu d’un éclairage automatique le long de ses marches. Un dégagement de près de 7 m² dessert trois chambres d’environ 10, 12 et 14 m². Une garde-robe de près de 5 m², baignée de lumière naturelle, prend place dans un dégagement créé sur mesure. Vaste et centrale, elle permet de profiter pleinement de l’espace des pièces de nuit. Une salle de bains de 8 m², munie d'une baignoire, d'une douche et d'un lavabo aux tons clairs ainsi que des toilettes indépendantes se trouvent au même niveau. Un paquet à lames droites d’origine orne le sol de l'étage. Les pièces d'eau sont carrelées et équipées de fenêtres.

Le second étage
Un palier de près de 5 m² distribue deux chambres jumelles de 11 m², situées de part et d’autre de la maison et orientées nord-sud. La charpente de la maison, visible dans les deux chambres, affirme le caractère des lieux sans amoindrir l’espace ni la luminosité. Une pièce d'environ 4 m², attenante à la chambre située côté rue, est à personnaliser. Une salle d'eau de près de 5 m², aux couleurs sobres et d’inspiration rétro, donne sur le jardin. Elle comprend une douche, un lavabo et des toilettes. Un parquet à lames droites recouvre l’ensemble des pièces du niveau.

Les combles
Ils sont positionnés sous la haute toiture en ardoise. L'accès se fait par une échelle escamotable située dans le plafond de la chambre du second étage, côté jardin. Ils permettent un espace supplémentaire de stockage.

L'entresol
Le niveau intermédiaire dessert le sous-sol, le rez-de-chaussée et mène à la deuxième porte d’accès de la maison. Des toilettes y sont aménagées.

Le sous-sol
Le sous-sol s’étend sous toute la surface de la maison. Il comprend trois pièces dont deux, centrales, mesurent environ 16 m² et une troisième, près de 5 m². Chacune est pourvues d'une fenêtre rectangulaire. Au besoin une salle de sport, une salle de visionnage ou de jeu ou encore un atelier peuvent y être créés. Au niveau s'ajoute enfin une salle d’eau de près de 5 m² qui peut recevoir des équipements de buanderie. Un local technique qui comprend la pompe à chaleur est attenant à la salle d’eau.

La dépendance

Une ancienne écurie a été convertie en un appartement de plain-pied de deux pièces, baigné de lumière, qui donne sur le jardin. Avec une superficie d’environ 41 m², l’extension respecte le style architectural d’origine, avec un mur de briquettes horizontales enduites de couleur beige et soulignées par des joints noirs, qui lui apportent un ton moderne. Le logement se compose d’une chambre, d’une salle d’eau avec toilettes, d’une cuisine ouverte sur un salon éclairé par des fenêtres de toit. La façade entièrement vitrée fait corps avec le jardin. Elle constitue un lieu idéal pour un adolescent désirant plus d’autonomie, mais le local pourrait également se prêter à l'exercice d'une activité libérale. Un garage fermé d’environ 17 m² se trouve dans le prolongement du bâtiment.

Le jardin

À la fois champêtre, bucolique et citadin, il entoure la maison. D’ouest en est, il compte un lieu de stationnement constitué d’une allée pavée en grès « Kandla Grey », suivi d’un espace d’agrément, arboré et verdoyant, dont profite aussi la dépendance. Il est idéal pour la détente et dispose d’une vue panoramique sur l’arrière de la bâtisse et la terrasse de près de 14 m². L’autre côté est revêtu de cailloux, comme pour rappeler les jardins publics urbains. Il comporte une zone de jeu et peut devenir un espace de stationnement supplémentaire moyennant l’ouverture du petit mur en meulière surmonté d’une grille en fer forgé. L’avant de la maison est protégé par des haies d’arbustes et de conifères.