Dans la première couronne nantaise, au sud de la Loire, au sein d'un parc à l'anglaise de 2 ha,
une demeure de 1850, sa piscine et sa maison d’amis
une demeure de 1850, sa piscine et sa maison d’amis
Nantes,
LOIRE-ATLANTIQUE
pays-de-loire
44000
FR
Situation
La propriété est située en région Pays de la Loire, dans une commune dynamique de Loire-Atlantique, au sud de Nantes et du fleuve qui traverse la ville, le plus long de France. Le quartier est réputé pour son atmosphère de village et proche d’une vaste zone commerciale. Desservie par le réseau de transports de la métropole, elle permet de rallier le centre-ville de Nantes en 20 min. Les premières plages de la côte Atlantique sont quant à elles à 50 min.
Description
Depuis une voie discrète, une impasse conduit à un portail. Un chemin carrossable serpente en partie à couvert dans un sous-bois, contourne un petit étang puis un parc à l'anglaise. Il laisse d’un côté une piscine et conduit enfin à la demeure, qui se dévoile sous son angle méridional.
Ancien relais de chasse du 18e s., l'édifice fut modifié dans les années 1850 par les occupants de l’époque, la famille Lefebvre-Utile, avec l’ajout de deux pavillons surbaissés dont l’un est prolongé par une avancée en abside régulière. Édifié en moellon de schiste sur un soubassement en granit, le logis est coiffé d’une toiture en ardoise à quatre pans, percée de lucarnes jacobines et surmontée de hautes souches de cheminées rectangulaires en brique et tuffeau. Elles sont couronnées de créneaux en pierre de taille. Les façades sont couvertes d’un enduit au sable de Loire, les chaînes d’angle et modénatures bâties en tuffeau.
À l'arrière, une cour plantée de quatre remarquables platanes distribue une maison d’amis aménagée dans une ancienne orangerie ainsi qu'un ensemble de communs et de garages. L’ensemble est clos de murs et deux accès ouvrent sur une rue qui longe la propriété.
Ancien relais de chasse du 18e s., l'édifice fut modifié dans les années 1850 par les occupants de l’époque, la famille Lefebvre-Utile, avec l’ajout de deux pavillons surbaissés dont l’un est prolongé par une avancée en abside régulière. Édifié en moellon de schiste sur un soubassement en granit, le logis est coiffé d’une toiture en ardoise à quatre pans, percée de lucarnes jacobines et surmontée de hautes souches de cheminées rectangulaires en brique et tuffeau. Elles sont couronnées de créneaux en pierre de taille. Les façades sont couvertes d’un enduit au sable de Loire, les chaînes d’angle et modénatures bâties en tuffeau.
À l'arrière, une cour plantée de quatre remarquables platanes distribue une maison d’amis aménagée dans une ancienne orangerie ainsi qu'un ensemble de communs et de garages. L’ensemble est clos de murs et deux accès ouvrent sur une rue qui longe la propriété.
La demeure
Élevé de deux niveaux, le corps central est rythmé par trois travées. Ses deux façades principales sont identiques. Accessible depuis un perron bordé de balustres en pierre, une porte d’entrée en bois, vitrée et surmontée d'une imposte en plein cintre, est située au centre. Les baies au premier étage sont également cintrées, à l'exception de celle, géminée, du milieu. À chaque extrémité, les pavillons surbaissés, élevés d’un seul niveau, ne comptent qu’une travée, chaque baie étant surmontée d’un fronton triangulaire. Enfin, trois fenêtres supplémentaires sur l’abside éclairent le pavillon.
D'une surface totale d’environ 150 m², la demeure nécessite des travaux de rafraîchissement et de modernisation.
Le rez-de-chaussée
L'accès se fait depuis la baie centrale, après avoir franchi la volée de marches d'un perron. Dans la partie surélevée, un vestibule au sol recouvert de petits carreaux de terre cuite comprend le départ de l’escalier qui mène aux étages du corps principal. L'espace ouvre de chaque côté sur des pièces de réception. D’un côté, un premier salon avec une cheminée en bois peint surmontée d’un miroir ainsi qu'un parquet droit conduit, par une volée de trois marches, à un grand salon en contrebas, aménagé dans le pavillon prolongé en abside. Ouvert de plain-pied sur le jardin, le grand salon présente un sol parqueté en chêne et une cheminée en marbre rouge de Carrare, logée sous la baie centrale de l’abside. De l’autre côté, le vestibule dessert une salle à manger puis une cuisine, également parquetées. Enfin, une porte ouvre sur un escalier qui conduit aux pièces du soubassement, à des toilettes ainsi qu’à l’entrée de service.
Le premier étage
Depuis le palier, un dégagement dessert d’un côté une chambre au sol parqueté recouvert de moquette ainsi qu’une salle de douche avec toilettes. De l’autre, il mène à deux pièces à coucher avec parquets en chêne à l’anglaise : la première, de petite taille, convient particulièrement aux enfants ; la seconde, plus grande, jouxte une salle de bains privative.
Le deuxième étage
L’escalier en chêne conduit à un palier éclairé de part et d’autre par des lucarnes. Il distribue deux pièces mansardées, qui font office de greniers. Encore aménageables, elles sont chacune éclairées par une lucarne.
Niveau de soubassement
Accessible de plain-pied depuis la cour, il occupe toute la surface du corps central. Il abrite des toilettes, deux pièces techniques aménagées en buanderie et chaufferie ainsi qu'une cave à vin au sol en terre battue. Un escalier mène directement à la cuisine depuis l'entrée de service.
Les anciens communs
Le bâtiment de dépendances
Bâti en moellon de schiste sur un soubassement en granit, le long du mur de clôture et en limite de propriété, et coiffé d’une toiture à deux pans de tuiles mécaniques, il est élevé de deux niveaux dont un sous combles. De nombreuses modénatures en brique chantignolle ornent les façades : entourages des portes et anses de panier au rez-de-chaussée, encadrements de baie en demi-lune à l’étage, frise horizontale sur toute la longueur, corniche à denticules en soutien des gouttières. Le bâtiment abrite au rez-de-chaussée deux garages ainsi qu’un bûcher, qui sert également de réserve. Dans le prolongement, une serre comporte un jardin potager et des espèces végétales fragiles. Deux pièces communicantes forment l'ancien logement du gardien, avec sol en terre cuite et cheminée adossée contre un mur. Un escalier conduit à l’étage. S’ensuivent trois chambres aux sols recouverts de parquets, dont l'une avec cheminée. Elles occupent la totalité de la surface du bâtiment et forment des espaces, encore aménageables et à réhabiliter, qui pourraient permettre la création d’un logement supplémentaire.
L'orangerie
Établie de l’autre côté de la cour, elle dispose d’un accès indépendant sur la rue et a été transformée en maison d‘amis. Élevée de deux niveaux dont un sous combles en moellon de schiste, elle est coiffée d’une toiture en ardoise à deux pans. Les façades sont couvertes d’un enduit au sable de Loire, les encadrements des baies et fenêtres sont en brique. Devant la maison, une terrasse en gravier et un carré de pelouse circonscrit par une haie, qui isole l’orangerie du reste de la propriété, ménagent un espace d’intimité pour les occupants.
Éclairée par une haute et large baie vitrée fixe, la vaste pièce principale inclut une cuisine ouverte, délimitée par un bar. Recouverte au sol de grands carreaux de terre cuite et équipée d'une cheminée moderne, la pièce présente un plafond cathédrale tapissé de lambris. D’un côté, un escalier en chêne conduit à une mezzanine qui surplombe la salle de séjour, à usage de chambre d’appoint. De l’autre, deux pièces à coucher se partagent une salle de bains et des toilettes. Un second escalier, enfin, mène à une chambre et à une salle de bains sous les combles.
Le parc à l'anglaise et la piscine
Entièrement clos de murs, le parc s'étend derrière la demeure sur près de 2 ha. Un plan daté de 1911 en dévoile le dessin d'origine. De nombreux spécimens végétaux remarquables s'y épanouissent et une piscine y a été bâtie.
Le parc
Après la grille d’accès, un chemin serpente à couvert sous des chênes et des cèdres. Bordé de cyprès chauves, un petit étang, où vivent de nombreuses carpes, s'étend sur le côté. Un peu plus loin, les allées contournent des massifs et des bosquets fleuris puis débouchent sur un large tapis de pelouse, qui ouvre la perspective sur la demeure. Tout autour, le couvert végétal est composé de hêtres pourpres, de liquidambars et de cèdres en bouquets.
La piscine
En bordure du parc, dans une partie séparée par une haie et un portillon en châtaigner, elle occupe une surface de 9 x 4 m. Bordée de dalles de ciment, elle jouxte une annexe avec cuisine d’été, point d’eau et toilettes. Le chauffage de la piscine est assuré par une pompe à chaleur.
Ce que nous en pensons
Aux portes de la Cité des Ducs, une folie nantaise authentique et intimiste, dissimulée dans un vaste et remarquable parc à l’anglaise. Flanquée de ses majestueux platanes, la demeure est sobre, élégante et lumineuse en toute saison. Percées de larges baies, ses façades de tuffeau sont magnifiées de quelques rosiers grimpants. Elles abritent des pièces multiples à rafraîchir, pour leur rendre tout leur lustre passé. Avec son ancienne orangerie transformée en maison d'amis, sa piscine et ses espaces encore aménageables, la propriété conviendrait particulièrement à une grande famille de citadins en quête d'espace, à quelques minutes de la métropole nantaise et moins d'1 h des plages de l'Atlantique.
Référence 580596
| Surface cadastrale | 2 ha 12 a 34 ca |
| Surface du bâtiment principal | 150 m2 |
| Nombre de chambres | 7 |
| Surface des dépendances | 225 m2 |
| dont aménagées | 135 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
