Situation
La propriété se trouve dans un petit bourg labellisé "Petite Cité de Caractère" entre Saint-Fargeau et Saint-Sauveur, établie dans un vallon traversé par un cours d’eau, au centre de la zone touristique poyaudine. De son riche passé, le village a conservé plusieurs mottes féodales très bien conservées ainsi que son église du 16e s. classée MH. De nombreuses demeures anciennes bordent ses ruelles pavées. Plusieurs commerces de proximité donnent vie à la commune : une boulangerie, une épicerie, un bar-tabac, un antiquaire et un restaurant qui ne désemplit jamais. Des écoles, de la maternelle au secondaire, sont à quelques minutes de la propriété. Enfin, à Briare et à Joigny, deux gares SNCF desservent Paris-Bercy en 2 h.
Description
La demeure principale
D'abord propriété d’un concurrent de la maison Hermès, puis pendant longtemps d’un célèbre éditeur parisien qui y a réuni de nombreux écrivains, le manoir se compose d'un premier corps de logis principal orienté nord-est, élevé de deux niveaux sur cave et sous comble. La façade, par sa couleur ocre et son bandeau filant, met en valeur les chaînages d'angle, en brique, et les linteaux à arc surbaissé, en pierre et en brique, des fenêtres, protégées de persiennes en bois plein peint en blanc. Le toit à la Mansart, en ardoise, est jalonné de lucarnes en chapeau de gendarme et surmonté de souches de cheminée en brique. Enfin, l'entrée principale, au nord, se distingue de la secondaire, à l'ouest, par son perron surmonté d’une marquise en verre et métal finement ciselée et par sa double porte, sertie de vitraux anciens et colorés.
Au sud-ouest, un second corps de bâtiment, en retour d'équerre, se démarque du premier par sa façade en partie tapissée de lierre et rythmée en rez-de-jardin de portes-fenêtres, avec contrevents en bois peints en blanc. Le second niveau est percé de plusieurs baies, équipées de persiennes et prolongées de garde-corps ouvragés. Enfin, la couverture à deux pans en ardoise est surmontée par plusieurs souches de cheminée en brique.
Le rez-de-jardin
La porte d’entrée principale, ornée de vitraux colorés ainsi que d'un garde-corps en fer forgé finement travaillé et doublée d'une imposte compartimentée en verre ouvragé, ouvre sur un vestibule dallé des tomettes anciennes. Il conduit vers une salle à manger avec vue sur le parc. La pièce déploie un décor classique entre parquet à points-de-Hongrie, moulures aux murs comme au plafond et bibliothèques encastrées de part et d'autre d'une ample baie.
De retour dans l'entrée, une double porte à moyens et grands cadres commande un salon d'hiver, au sol identiquement parqueté et éclairé de deux grandes fenêtres aux garde-corps finement ciselés. La luminosité de l’espace met en valeur la rosace centrale du plafond, une cheminée à foyer ouvert en marbre et une bibliothèque installée sur tout un pan de mur.
Depuis le hall, dans le prolongement de l'escalier central, un couloir conduit à une cuisine ouverte avec poutres apparentes et sol en terre cuite, équipée et aménagée de placards. Des carreaux de faïence traditionnels de la célèbre manufacture de Courboissy sont apposés au mur. À proximité, un dégagement traversant dessert des toilettes pour invités et une buanderie, soigneusement dissimulée par des portes de placard. Plus loin, un second salon, d'été, animé de poutres massives en chêne et de piliers en bois, fait face à la terrasse. Une cheminée en pierre moulurée à foyer ouvert est adossée à un mur et une dalle également en pierre prolonge la surface de l'âtre devant le foyer. Une salle de billard jouxte la pièce. Enfin, au centre de l'entrée principale, un escalier tournant, muni d'une rampe en fer forgé et bois, au départ orné d'une boule, conduit aux chambres. Les marches, toutes en bois à l'exception de la première, en pierre et à volute, sont recouvertes d'un tapis rouge.
Le demi-étage
Un palier spacieux avec jonc de mer au sol, placards en acajou et fenêtre dessert d'abord une salle de bains, dont le parquet et les éléments de décor en pin traité, qui recouvrent une partie des murs ainsi que la baignoire, sont éclairés par une fenêtre. La pièce a vue sur la nature environnante et accède à la première chambre. Un corridor, ponctué d'une ouverture à l'est, distribue trois chambres orientées à l'ouest, toutes recouvertes de jonc de mer au sol et chacune décorée d'une couleur propre comme c'était autrefois l'usage dans les maisons de famille. La première se distingue des autres par sa double porte d'origine avec une élégante serrure, une cheminée à foyer ouvert en marbre blanc et une poutre massive traversante. La deuxième, de bonne taille, comprend un double placard mouluré tandis que la troisième, un peu plus petite, inclut un placard vitré.
Le premier étage
Deux chambres sont séparées par un palier qui dessert des toilettes. Dans l'une d'elles, les portes d’accès sont peintes en bleu tandis que le sol, parqueté, est recouvert d'une épaisse moquette en laine de même couleur. Une salle de douche avec un parquet bateau au sol, est attenante à la chambre et décorée aux murs de carreaux artisanaux de la région. L'autre chambre bénéficie d’une vue sur le parc. Parquetée à larges lames, elle comprend deux placards moulurés ainsi qu'une douche et un lavabo, ornés de carreaux provenant de la même faïencerie. La plupart des menuiseries ont été refaites, ainsi que des travaux d'isolation importants.
Le second étage
Le palier, suffisamment spacieux pour servir de chambre, dessert deux pièces à coucher de bonnes dimensions, aux teintes douces avec vue sur la nature environnante. À proximité, se tient une salle de bains avec toilettes, éclairée d’une fenêtre de toit à double vitrage. Enfin, une dernière pièce sert d’espace de rangement. Dans chaque espace, le sol est recouvert d'un sisal posé sur les tomettes d'origine.
La dépendance
De plain-pied, parée de briques de la région au niveau des encadrements, des chaînages d'angle et du bandeau filant qui constituent la modénature de sa façade, elle est couverte d'une toiture à deux pans de tuiles mécaniques percée d'une lucarne pendante à la jacobine. Une large baie a été créée récemment pour y laisser pénétrer la lumière naturelle. La petite maison comprend quatre pièces de 13 m² à 22 m² environ dont un bûcher ainsi qu'un espace regroupant salle de douche et toilettes. Enfin, elles sont surmontées d'un grenier entièrement aménageable.
Le parc
Le manoir est entouré d'un parc de presque 1 ha ponctué de plantes à fleurs de diverses essences et d'arbres plusieurs fois centenaires comme un poirier vieux de 300 ans, des sapins d’Amérique, des hêtres, des chênes et autres sujets d'espèces nobles. De nombreux rosiers grimpants et hortensias bordent les allées soignées qui sillonnent le domaine. À l'ouest, une terrasse en lame de bois faite en 2021, fait face à la piscine, ceinte d'un grillage de protection. Plus loin, se tient un boulodrome, bien entretenu. Un terrain de basket, un mini-golf et un parcours santé sont utilisables au pied du parc.
Ce que nous en pensons
Une grande propriété élégante, dans un plaisant petit bourg avec tous les commerces de la vie quotidienne, non loin des sites touristiques les plus connus de la Puisaye, près de l'ancien château de Jean d'Ormesson et de la maison de l'écrivaine Colette. Ancienne demeure d’un célèbre éditeur parisien, la maison a longtemps été un lieu intellectuel vivant, dans la lignée des cercles littéraires d’antan. Dans un décor raffiné, bourgeois et classique, les pièces, à la fois nombreuses et spacieuses, composent un espace de vie fonctionnel, lumineux et convivial. L’ensemble, avec ses huit chambres, pourra aussi bien faire office de maison de famille, au quotidien ou pour les vacances, que de lieu de vie et d'activité pour un artiste en quête de tranquillité mais volontiers hospitalier. Aucun travaux n'est à prévoir.
995 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 894574
Surface cadastrale | 1 ha 15 a 1 ca |
Surface du bâtiment principal | 400 m2 |
Nombre de chambres | 7 |
Surface des dépendances | 100 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.