Entre Lisieux et Pont-l'Evêque, à flanc de vallon et bien dissimulé,
un manoir à pans de bois du 17e s. , avec dépendances, chapelle et arbres multiséculaires
un manoir à pans de bois du 17e s. , avec dépendances, chapelle et arbres multiséculaires
Pont-l'Évêque,
CALVADOS
basse-normandie
14130
FR
Situation
Établie dans le nord-est du Calvados, à environ 6 km de Pont-l'Évêque et d'une entrée de l'A13, la propriété est implantée à flanc d'un coteau, bordée par un ruisseau qui se jette dans la Touques. La vue est dégagée dans la petite vallée, orientée est-ouest, avec peu de cultures et beaucoup de pâtures. Elle est perpendiculaire à sa grande sœur, la vallée de la Touques, qui rejoint la Côte Fleurie et ses villes de villégiature. La forêt de Saint-Gatien est accessible en moins de 30 min de route et le parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande en 50 min environ. Enfin, Caen se rejoint en 40 min, de même que son aéroport, et Le Havre en 45 min environ.
Description
Un portail en bois ouvre sur une longue allée bordée de lices et de pâtures. Elle se poursuit entre la maison de gardien et un bâtiment à colombages pour aboutir à une vaste cour gravillonnée devant le manoir et une chapelle. De vastes espaces enherbés avec de nombreux arbres multicentenaires les entourent. Une longue étable et une petite construction se trouvent dans une pâture proche.
Édifié au 17e s. suivant un plan rectangulaire, le manoir présente des murs à pans de bois qui reposent sur un soubassement de moellons et de briques. Les baies sont rectangulaires et pour certaines géminées. La toiture, à quatre pans avec des égouts légèrement retroussés, est en tuiles plates. Elle est percée de lucarnes jacobines ou à la capucine ainsi que de deux imposantes souches de cheminée.
Enfin, une chapelle en briques avec toit d'ardoise et pignons découverts jouxte le manoir. Toutes les autres dépendances sont à pans de bois avec un soubassement de moellons et de briques sous une toiture d'ardoise.
Édifié au 17e s. suivant un plan rectangulaire, le manoir présente des murs à pans de bois qui reposent sur un soubassement de moellons et de briques. Les baies sont rectangulaires et pour certaines géminées. La toiture, à quatre pans avec des égouts légèrement retroussés, est en tuiles plates. Elle est percée de lucarnes jacobines ou à la capucine ainsi que de deux imposantes souches de cheminée.
Enfin, une chapelle en briques avec toit d'ardoise et pignons découverts jouxte le manoir. Toutes les autres dépendances sont à pans de bois avec un soubassement de moellons et de briques sous une toiture d'ardoise.
Le manoir
Au 19e s., une logette entièrement vitrée a été ajoutée au rez-de-chaussée. Au-dessus de la double porte d'entrée vitrée, un balcon protège une porte-fenêtre, surmontée par une lucarne-pignon en saillie sur la façade principale. À l'arrière, une aile en retour d'équerre agrandit la cuisine. S'y ajoutent d'autres prolongements tels un dégagement surmonté d'une galerie, une seconde tour d'escalier et une autre aile en retour d'équerre avec un oriel qui abrite salle à manger, pièces de service et escalier principal. Des lucarnes rampantes percent ce pan de toiture, devenu multiforme. Enfin, une vaste extension a été accolée légèrement en retrait. Les hautes baies du rez-de-chaussée sont à l'image de l'imposante lucarne avec ferme débordante et porte vitrée protégée par un balcon et un garde-corps.
Le rez-de-chaussée
La double porte d'entrée vitrée ouvre dans un vaste hall avec, en face, le départ de l'escalier en bois. De chaque côté, deux larges baies avec un arc en anse de panier commandent l'une une salle à manger et l'autre le salon. De la salle à manger, un dégagement conduit à la cuisine, une arrière-cuisine et leurs accès à l'arrière du manoir ainsi qu'à l'escalier de service. Du salon, un couloir dessert une petite salle à manger puis un second salon logé dans la grande extension du 19e s. Partout (sauf dans la cuisine et le dégagement), le sol est pavé de carreaux ciment. Les menuiseries sont en bois clair comme les boiseries de l'escalier. Les baies sont nombreuses et les pièces largement éclairées. Deux cheminées monumentales, dans la salle à manger et un salon, sont chacune en pierre de taille avec une hotte qui s'étend jusqu'au plafond. Celle du salon est singulière avec un linteau, des corbeaux et des piédroits en pierre sculptés notamment avec une large frise et des personnages. Dans le grand salon, une troisième, en pierre, est de facture plus modeste.
Le premier étage
À ce niveau, le sol est couvert d'un parquet à lames droites. L'escalier principal aboutit à un palier d'où partent deux couloirs. Ils distribuent huit chambres, certaines avec leur salle de bain ou de douche. Quatre donnent à l'avant du manoir.
Le second étage
Au dernier niveau, le sol est pareillement en parquet à lames droites, sauf dans deux chambres à une extrémité où il est pavé de tomettes anciennes. Un long couloir dessert six chambres, une salle de douche avec toilettes, des greniers et des réserves.
Les caves
Elles sont uniquement accessibles de l'extérieur et sont composées de deux pièces : une chaufferie et une cave à vin.
Les dépendances
Sur les façades de la chapelle, attenante au manoir, les cordons et les chaînes d'angle sont en briques claires. Deux baies sont à arc en plein cintre tandis que celle de la porte d'entrée est légèrement cintrée.
Parmi les autres dépendances, figurent un petit bâtiment rectangulaire, dans un herbage derrière le manoir, avec une toiture à queue de jais, dont une partie, vitrée, est coulissante, et une étable élevée de deux niveaux, avec des portes charretières et d'autres à vantaux.
Au milieu d'une grande pelouse, un vaste kiosque avec un toit de chaume en poivrière a été installé.
À l'issue de la longue allée et avant d'entrer dans le parc du manoir, un bâtiment sert de stockage et d'atelier.
Enfin, de l'autre côté de l'allée, la petite maison avec une double toiture lui fait face. Sa surface est d'environ 100 m². Elle est composée d'une pièce de vie, de trois chambres et d'un garage.
Le parc
Il s'étend autour du manoir sur une surface de plus de 1 ha. Des massifs d'ifs et de cotonéasters, entre autres arbustes, marquent la limite avec les pelouses qui entourent la cour gravillonnée. Un grand buis taillé côtoie la porte de la chapelle. Ce sont les arbres à la périphérie du parc qui sont le plus impressionnants, à la fois par leur taille, leur âge et leur ramure : ainsi d'un majestueux cèdre du Liban, de hêtres pourpres et d'un noyer du Caucase. Les chênes, les érables et les résineux ne sont pas en reste. Régulièrement taillés et bien soignés, ces vénérables multicentenaires dégagent beaucoup de majesté.
Les terres louées
Entourant le manoir sur deux côtés, elles s'étendent sur plus de 16 ha. Quelque 15 ha sont sous bail.
Ce que nous en pensons
Invisible depuis toutes les routes de ce bocage réputé, la propriété est bien protégée. Le manoir et ses abords sont gardés par des sentinelles multiséculaires, qui délimitent un périmètre où sécurité rime avec tranquillité. Une chapelle veille sur l'auguste demeure. Bien sûr, des travaux seront nécessaires pour mettre au diapason le manoir avec son environnement, les normes de confort et les considérations énergétiques. Ici, le décompte des heures s'arrête et l'alchimie opère, pour une vie dans une campagne proche de villes et de leurs bruissements ; une vie en province avec la capitale facilement accessible ; une vie en France, mais proche d'aéroports qui relient la Normandie à l'Europe et à bien d'autres horizons.
2 310 000 €
Honoraires de négociation inclus
2 200 000 € Honoraires exclus
5%
TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 742283
| Surface cadastrale | 16 ha 36 a 49 ca |
| Surface du bâtiment principal | 480 m2 |
| Nombre de chambres | 14 |
| Surface des dépendances | 300 m2 |
| dont aménagées | 100 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
