À 1 h de Paris, en Seine-et-Marne, un singulier manoir à restaurer,
son orangerie, ses dépendances et son parc bucolique
, SEINE-ET-MARNE ile-de-france FR

Situation

Le manoir se dresse au cœur d'une commune située dans le centre de la région Île-de-France et l'ouest du département de Seine-et-Marne. Paris est accessible en 1 h de voiture. La gare SNCF de Brie-Comte-Robert, située à 15 min de la propriété, de même que la gare de Boissy-Saint-Léger, via le RER A, permet de rejoindre Paris également en 1 h.
Le bourg où se trouve le manoir compte tous les commerces de proximité ainsi que deux écoles et un collège. Le territoire communal comprend également une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique, qui s'étend sur neuf communes seine-et-marnaises. Enfin, les forêts domaniales de Notre-Dame et de Sénart, celles, régionales, de Gros Bois et de Ferrières ainsi que celle de Villefermoy sont accessibles en 30 à 45 min de route.

Description

L'imposant portail en bois qui assure l'entrée dans la propriété accède à une cour d'honneur pavée, cernée par le manoir, son orangerie et ses écuries, à la singularité architecturale marquée. L'ensemble manorial se compose d'un corps central qui se dresse sur deux étages, surmonté d'une toiture à la Mansart laissant penser que cette partie date du 18e s. Il est agrémenté, à l'ouest, d'une tour, depuis laquelle un balcon en suspension permet de dominer l'ensemble. Au sud-ouest, une tour ronde en appareillage de briques et de pierres blanches, coiffée d'une toiture en poivrière, rallie l'aile sud, qui se trouve en retour d'équerre. Cette dernière se compose d'un pavillon surmonté d'une toiture à quatre pans et d'une galerie, coiffée d'une terrasse bordée d'une claustra en terre cuite, qui rejoint l'orangerie.
Au nord-ouest, se dresse une tour octogonale en briques qui apporte une certaine symétrie ainsi qu'une harmonie de formes à l'ensemble. L'aile nord se caractérise par ses façades en appareillage de pierres enduites et de briques, ces dernières marquant notamment les encadrements ou linteaux de baie et les chaînages d'angle. Elle s'organise de part et d'autre d'un avant-corps central traversé par un passage couvert qui permet, depuis la cour, de rejoindre le parc. À l'est de l'avant-corps, se tiennent les écuries ainsi qu'une autre partie du manoir. Au nord comme à l'ouest et au sud, les toitures, en tuiles, ardoise et/ou zinc et de formes très diverses, sont ponctuées de lucarnes et surmontées de souches de cheminée.
Les autres dépendances, composées d'un chenil et d'un poulailler sortis d'usage ainsi que de remises, sont bâties au nord de l'ensemble. Enfin, au sud, un éperon rocheux abritant une ancienne glacière est surmonté des ruines d'une fabrique.
Le manoir fut la propriété de miss Harriet Howard (1823-1865), actrice et femme du monde britannique, maîtresse de Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873), futur Napoléon III, qui fut également son principal soutien financier.

Le manoir

Telle une forteresse, le manoir s'organise autour de la cour d'honneur pavée. Son corps central est surmonté d'une toiture en ardoise, tuiles plates et zinc à la Mansart et son entrée principale agrémentée d'une marquise Trianon en fer et en verre à motifs de volutes, de fleurs et de feuilles. Au sud-ouest, une tour ronde appareillée de briques et coiffée d'une toiture d'ardoise en poivrière s'insère à la jointure de l'aile sud, formée par le pavillon, que surmonte une toiture en ardoise, et la galerie, percée de baies cintrées et surmontée d'une terrasse, qui rejoint l'orangerie. Au sud, une terrasse de plain-pied surmontée d'une marquise longe la façade côté parc. Au nord, une tour octogonale en appareillage de brique et percée de baies géminées pleines de vitraux rejoint l'aile nord, qui abrite d'anciennes remises et les écuries.


Le rez-de-chaussée
L'entrée principale accède dans le hall, au sol en carreaux de ciment et aux murs parés de boiseries à mi-hauteur. Au fond, prend place l'escalier principal en bois, qui dessert les étages et s'insère dans la tour occidentale. Une porte commande deux caves tandis qu'une autre, à droite, ouvre dans une cuisine au sol dallé, agrémentée d'une cheminée en pierre, et qu'une dernière donne accès à un cellier ainsi qu'à une arrière-cuisine.
L'entrée dessert également, à gauche, une salle à manger au sol en parquet de Versailles et aux murs recouverts de boiseries vert amande, qu'équipe un poêle inséré dans une alcôve. Une porte en bois mène à un premier salon, avec boiseries murales peintes en gris Trianon d'époque 18e s., parquet à points de Hongrie et cheminée en marbre noir surmontée d'une glace. Les portes sont rehaussées de trumeaux dans lesquels s'insèrent des bas-reliefs ovales représentant des personnages d'allure Renaissance. L'une d'elles mène au second salon, orné de boiseries basses et d'un parquet droit, où une cheminée en marbre se tient sous une fenêtre. Une autre ouvre sur une seconde entrée, au sol en tomette et en carrelage crème à cabochons noirs. Des toilettes, éclairées par un œil-de-bœuf aux carreaux en verre coloré, ont été installées dans la tour.
Une porte en bois mène à la bibliothèque, avec parquet droit, cheminée en marbre noir surmontée d'un trumeau et bibliothèques anciennes vitrées, de part et d'autre. Une double porte vitrée ouvre sur le parc tandis qu'une autre mène à un petit vestibule au sol en carreaux de ciment, agrémenté de placards en bois. Enfin, une porte à deux battants ouvre sur une galerie traversante, éclairée par des fenêtres cintrées donnant sur la cour d'honneur et sur le parc, qui mène à l'orangerie.

Le premier étage
Accessible par l'escalier principal, un palier éclairé par un œil-de-bœuf dessert, à gauche, une première chambre puis une seconde en enfilade. Une troisième pièce à coucher mène à une quatrième, agrémentée d'une cheminée en marbre noir et d'un parquet droit. Un cabinet de toilette la jouxte. Un passage éclairé par un vitrail qui prend place dans la tour octogonale permet de rejoindre l'aile nord.
Le palier principal mène, à droite, à un couloir qui donne sur la cour d'honneur et dessert une chambre avec un point d'eau, une cheminée en marbre noir et un parquet droit. Une deuxième chambre est également équipée d'un point d'eau et une troisième d'une cheminée en marbre surmontée d'un vitrail ainsi que d'une penderie. Se tiennent non loin une garde-robe au sol en tomettes octogonales et des toilettes abritées dans la tour.
Le niveau compte également une chambre aux murs parés d'un papier peint aux motifs de toile de Jouy, agrémentée d'une cheminée en marbre noir, et une autre pièce à coucher, qui présente une cheminée d'angle, pareillement en marbre noir. Une porte-fenêtre commande la terrasse, bordée de claustra en terre cuite, qui surplombe la galerie au rez-de-chaussée.
Le passage qui mène à l'aile nord conduit également à un dégagement, qui dessert une lingerie avec un point d'eau et deux chambres. Un escalier en bois accède à une vaste pièce à coucher, puis un couloir dessert quatre chambres, agrémentées chacune d'un point d'eau et, en son extrémité, un grenier fermé par une porte en bois et éclairé par un œil-de-bœuf. S'y ajoutent enfin une salle de bains et deux chambres.
Un escalier permet de rejoindre, plus bas, une partie indépendante du rez-de-chaussée qui compte un palier ouvrant sur la cour d'honneur, des toilettes, une cuisine et un salon, agrémenté d'une cheminée en marbre et parqueté, également ouvert sur la cour via une porte vitrée.

Le second étage
Accessible par l'escalier principal, il se compose d'un palier au sol couvert d'un parquet droit, d'une chambre que commande une porte en bois et d'un accès à un premier grenier. De retour dans le palier, à droite, une porte ouvre sur un second grenier. Enfin, une échelle de meunier mène au niveau supérieur, où un grenier agrémenté d'une porte-fenêtre ouvre sur un balcon.

L'orangerie

Accessible depuis la cour d'honneur et depuis le manoir, elle est implantée au sud-est de ce dernier et coiffée d'une toiture à huit pans en tuiles mécaniques surmontée par deux épis de faitage en terre cuite et une souche de cheminée. Elle est gratifiée d'une vaste double porte vitrée à imposte cintrée en éventail, qui ouvre sur le parc au sud, ainsi que d'une hauteur sous plafond d'environ 7 m, qui lui donne les traits d'une église. Le sol est dallé de pierres et la poutraison partiellement apparente et peinte.

Les écuries

Depuis la cour d'honneur, elles sont accessibles via un passage ouvert qui accède également à l'ancienne sellerie. Elles sont abritées dans un corps de bâtiment aux murs en pierre enduite, avec linteaux de baie et appuis de fenêtre en briques, et au toit à deux pans de tuiles mécaniques, avec trois lucarnes pendants à croupe. Les écuries se composent de quatre boxes fermés de facture ancienne, en bois et en métal. Les murs sont lambrissés en partie basse et parés de carreaux anciens en faïence bleu et blanc en partie haute, sous un plafond en voutains de briques et à poutrelles métalliques. Enfin, une porte en bois à deux battants permet de rejoindre la partie nord du parc, dans laquelle se dressent les dépendances.

Les dépendances

Implantées au nord du manoir, elles se composent d'un ancien chenil et d'anciens poulaillers. En outre, un bâtiment dressé sur deux niveaux et surmonté d'une toiture en ardoise, dont les façades sont percées de baies aux encadrements de briques typiques du 19e s., abrite diverses remises.

Le parc

Caractérisé par son aspect champêtre et assez sauvage, ponctué d'arbres de belles essences centenaires, il se compose de différents sous-bois plantés de marronniers et de buis. Caché dans le verdoyant environnement du parc, un éperon rocheux abrite l'ancienne glacière. Initialement, elle était surmontée d'une fabrique en bois dont subsistent aujourd'hui seulement quelques traces, qui rappellent le pavillon chinois du château de Stors dans le Val-d'Oise. Enfin, une grille en fer forgé qui se dévoile derrière la végétation pourra constituer un second accès, direct depuis la route.

Ce que nous en pensons

Un lieu singulier qui suscite la curiosité et laisse à imaginer le fort passé qui l'a façonné puis anobli, au fil de son histoire et de ses extensions. La demeure endormie apparaît comme le témoignage d'une époque lointaine dont la typicité architecturale est portée par des façades et des toitures à la fois diverses et harmonieuses. Les tours, terrasses, vitraux et détails ornementaux donnent un aspect ludique et mystérieux au manoir, qui semble attendre son futur propriétaire et dont les espaces intérieurs portent à la découverte d'un temps qui semble s'être figé. Moyennant une nécessaire campagne de restauration, la propriété pourra retrouver sa fonction initiale de résidence familiale ou s'ouvrir à des projets qui devront être à la hauteur de l'excentricité des lieux.

750 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 409309

Surface cadastrale 7357 m2
Surface du bâtiment principal 677.46 m2
Nombre de chambres 10
Surface des dépendances 100 m2

Conseiller

Paul-Louis Beaumatin +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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