Situation
Située dans le département du Pas-de-Calais dans le village de Liencourt, la propriété dite "La Marlière" s’inscrit dans la communauté de communes des Campagnes de l’Artois. Elle fait partie de l’aire d’attraction d’Arras, commune qui se trouve à 30 min en voiture et qui fut la capitale historique de la province de l’Artois. Ville universitaire et culturelle, capitale administrative du Pas-de-Calais, Arras est bien connue pour ses deux places baroques, son beffroi et sa citadelle, un ensemble architectural unique classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Proche du parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale, les alentours de Liencourt, entre la vallée de la Canche et le département de la Somme, regorgent de monuments historiques classés comme le château de Cercamp ou de jardins remarquables comme ceux de Séricourt, dessinés par le paysagiste Yves Gosse de Gorre.
En pleine campagne, la propriété n'est pourtant qu'à 1 h des plages sauvages du Touquet. La petite ville d'Avesnes-le-Comte, à 5 km en voiture, propose tous les commerces, structures et services utiles, tels que supermarchés, collèges, infrastructures culturelles et sportives, centre médical.
Paris se rejoint en TGV à 50 min par la gare d’Arras et Lille en 40 min via un TER, ou en 1 h de voiture. Arras et son agglomération sont desservies par de nombreux échangeurs des autoroutes A1 et A26.
Description
Les bâtiments de dépendance attachés au relais se situent à droite du bâtiment principal, à proximité d'une piscine qui agrémente le jardin. À l’avant, la pelouse centrale et l’allée de topiaires magnifient la façade sud de la maison. À l’arrière, des arbres centenaires – cèdres, chênes, hêtres, tilleuls – ainsi que de nombreux arbres fruitiers s’élèvent au-dessus de la pelouse et jouxtent la grande terrasse de la piscine.
Le relais de chasse du 18e s.
Bâti sur deux niveaux avec sous-sol, il se divise en deux parties : l'une érigée au temps des Lumières, l'autre au siècle des révolutions. De plan rectangulaire et coiffée d’un enchevêtrement de toits à deux ou quatre pans faits d’épaisses tuiles en ardoise et percés de lucarnes capucines, la construction présente des façades badigeonnées d'enduit blanc et parcourues de bandeaux. Elles sont ajourées de nombreuses et larges baies avec fenêtres à grands carreaux disposées symétriquement et persiennes peintes en blanc.
Une allée de topiaires en enfilade guide vers la partie du relais construite au 19e s. et s’ouvre sur une large entrée surmontée d’un balcon en encorbellement que soutiennent deux colonnes cylindriques. Unique élément de fantaisie avec la dentelle aérienne de sa ferronnerie, ce dernier apporte à la demeure sa touche aristocratique. Il vient harmonieusement rompre la symétrie d’ensemble du logis.
Le rez-de-chaussée
La partie érigée au 18e s., de plan rectangulaire et étirée suivant un axe est-ouest, est composée de pièces à vivre en enfilade baignées de lumière, qui donnent au sud et au nord sur le jardin. Une porte d'entrée vitrée débouche sur un vestibule dallé de tomettes hexagonales tandis que le sol de la salle à manger sur laquelle il débouche est couvert de grands carreaux en damier, qui alternent couleurs blanche et terre cuite. En enfilade, se tient un salon qui se caractérise par ses carreaux de ciment à motifs géométriques et ses poutres apparentes. Une bibliothèque est marquée par son parquet droit en pin à lames fines, son plafond apparent brut, mais avant tout par sa cheminée en marbre rouge veinée de blanc et son miroir trumeau doré. Un insert dans la salle à manger et un poêle Godin en fonte émaillée dans la bibliothèque s’intègrent parfaitement à l’architecture intérieure et réchauffent des lieux. Toute proche, une cuisine équipée au sol carrelé qui abritait autrefois un four à pain ouvre sur le jardin au sud. Une chambre à coucher avec parquet à bâtons rompus complète l'enfilade de pièces.
La partie bâtie au 19e s. s’ouvre, via une double porte vitrée, sur un grand et lumineux bureau parqueté en bâtons rompus utilisé autrefois comme cabinet pour des consultations médicales. Une petite cheminée en brique et bois, typique de l'époque, agrémente la pièce. Éclairée par un lustre, elle communique avec une vaste chambre aux proportions harmonieuses reliée à une salle de bains parquetée. C'est également dans cette partie, au sein d'une pièce au dallage à cabochons, que se trouve l'escalier qui dessert l'étage. Entièrement en bois et tournant, avec balustres sculptés et main-courante patinée, il constitue l'un des éléments architecturaux remarquables de la maison.
L'étage
Au second niveau de la maison, un palier central dessert trois chambres à coucher et une salle de bains, dont les aménagements reprennent un esprit de légèreté caractéristique du 19e s. et dont la luminosité est pareille à celle des pièces du rez-de-chaussée. Les sols sont couverts de parquets droits. Les cheminées, désormais ornementales, ont été habilement intégrées dans le décor par l'emploi de peintures qui assurent une continuité entre leur manteau et les surfaces murales qui les bordent ou par le percement d'une baie juste au-dessus. L'une d'elles, en brique encadrée de pilastres peints en blanc, est ainsi surmontée par une fenêtre ; une autre, vide, dont ne restent que les jambages et le manteau, est couronnée par un miroir trumeau.
Dans la partie la plus ancienne, une autre entrée mène, via un second escalier en bois, à un espace sous combles à aménager avec des éléments de charpente apparents. La vaste pièce est éclairée par quatre lucarnes capucines et octroie la possibilité d’agrandir la partie habitable de manière considérable.
Le sous-sol
De dimensions importantes, bâti en brique et en pierre, entièrement voûté, il se compose d'une buanderie, d'une chaufferie, ainsi que d'une cave idoine pour une collection de grands vins de garde. Le sol est pavé de pierres.
Les dépendances
D’une surface d'environ 150 m², en bon état général, elles se trouvent à droite du logis. Les constructions ont été édifiées en divers matériaux, dont la brique, la pierre et le bois, sous des toits à deux pans avec couvertures de tuiles en terre cuite.
Les dépendances se composent d'une grange d’approximativement 30 m² utilisée comme garage à voitures et comme lieu de stationnement pour des engins d’entretien, ainsi que comme atelier de bricolage, également à usage de local piscine. Une dépendance fermée avec un espace barbecue peut abriter une pièce à vivre ; son grenier aménageable est accessible par une échelle ajustable.
La piscine de 8 x 4 m environ, couverte et chauffée, est bordée sur deux côtés par les bâtiments de dépendances. L'ombre de grands arbres ombrage sa terrasse, dallée et bordée par un muret en brique. Une petite serre en bordure de la piscine permet de cultive des légumes en toutes saisons. Un poulailler complète le tout.
Ce que nous en pensons
Une maison de maître aux proportions harmonieuses que protège une garde de dix topiaires d'ifs et qui dissimule un intérieur bourgeois, lumineux et sans ostentation. La sobre élégance de son architecture classique des 18e et 19e s. en a sans doute fait le théâtre de déjeuners pour quelque illustre invité. Ou le point de départ de repas champêtres en Artois, au bord de la Canche, dans des paysages légèrement vallonnés à perte de vue.
Nullement isolé, mais à l’abri des bruits et des regards, l'ancien relais de chasse, bien conservé et régulièrement entretenu, ne nécessite pas de travaux. Les vastes dépendances, quant à elles, permettent d'imaginer des aménagements divers, suivant les projets que porteront ses futurs occupants.
505 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 993794
Surface cadastrale | 4200 m2 |
Surface du bâtiment principal | 250 m2 |
Nombre de chambres | 6 |
Surface des dépendances | 150 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.