À Jouy-en-Josas, à une demi-heure de Paris,
une maison de maître de 1904 et son parc de châtaigniers
Jouy-en-Josas, YVELINES ile-de-france 78350 FR

Situation

Jouy-en-Josas, petite ville de l'est des Yvelines dont le nom dérive du latin « Gaudiacum » (« lieu de réjouissance »), est traversée par la rivière Josas, qui s’appelait à l’origine la « Bièvre ». Habitée dès l’Antiquité et structurée au Moyen Âge autour d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, Jouy-en-Josas a connu une croissance remarquable au 18e s. grâce à la renommée de la toile de Jouy, créée par Christophe-Philippe Oberkampf. L’arrivée du chemin de fer au 19e s. et sa proximité avec Paris ont fait de la ville un lieu de villégiature prisé. Aujourd’hui, elle combine son riche passé avec un cadre de vie moderne, paisible et verdoyant, et compte parmi ses institutions réputées l’école HEC.
Située dans le quartier résidentiel des Metz, la propriété bénéficie d’un accès facile à la capitale via la N118 et l’A86. Le plateau de Saclay est à seulement 11 min en voiture. La gare RER et le centre-ville, avec ses écoles et commerces, se trouvent à 10 min à pied. Le RER C, en combinaison avec le bus 32, à seulement 3 min de marche, permet de rejoindre les gares de Chaville, RD et RG, et le tramway T4 de Vélizy.

Description

Située dans le quartier prestigieux des Metz, au cœur de Jouy-en-Josas, « La Châtaigneraie » constitue une propriété d’exception. Au sein d’un domaine verdoyant, la demeure à l’architecture de style anglo-normand, édifiée en 1912 s’étend sur près de 534 m² d’espaces de vie raffinés. Elle a été bâtie sur un vaste terrain de plus de 7 000 m² où la nature règne en maître.
En son sein, une imposante entrée mène à un salon et à une salle à manger baignés de lumière, qui s’ouvrent sur une terrasse orientée plein sud avec une vue imprenable sur le parc, principalement planté de châtaigniers et soigneusement entretenu. L’authenticité des lieux se manifeste dans chaque détail : des parquets et des cheminées en chêne aux boiseries et aux moulures d’époque, tout rappelle le confort et le raffinement des maisons de maître du début du 20e s. L’histoire de la demeure se poursuit aux étages, accessibles par un escalier majestueux. Au premier, un spacieux palier dessert trois grandes chambres, dont certaines s’ouvrent sur de petits balcons, ainsi qu’une salle de bains et deux amples garde-robes. Au second, l'espace habitable est partagé entre quatre autres chambres et trois salles de bains, tandis qu’un vaste grenier présente un potentiel d’aménagement supplémentaire. Enfin, le niveau inférieur abrite un lieu de vie autonome, avec un studio d’artiste baigné de lumière ouvert sur une terrasse qui donne sur la piscine. L'espace, composé d’une chambre, d’une garde-robe, d’un salon convivial, d’une buanderie, d’une salle de bains et d’une zone de détente aquatique avec un spa en pierre, constitue un véritable havre de bien-être.
La demeure est accompagnée d’une maison de gardien d’environ 90 m² et d’un garage pour deux voitures. L’ensemble est mis en valeur par un parc paysager aux vues dégagées, où les arbres ou autres plantes d'essences rares et les différents points de vue composent un cadre de vie exceptionnel.
Idéalement située à moins de 6 min à pied du centre commercial de Jouy-en-Josas, elle se trouve également à proximité de la gare, qui dispose de liaisons directes vers Versailles et Paris ainsi que de grandes institutions et d’écoles internationales. Elle profite d’un accès aisé aux principales artères routières qui mènent à la capitale et au quartier d’affaires de La Défense.

La maison de maître

En 1912, Théo Petit, entrepreneur à l'origine de la construction de l’hôtel Normandy à Deauville, fait ériger une résidence d’exception dans le quartier des Metz, à Jouy-en-Josas. La demeure, de style anglo-normand, attire l’attention par sa façade à colombages vert wagon, qui forment des motifs géométriques. Les murs blancs contrastent harmonieusement avec la base en pierre apparente, qui ancre fermement la maison dans son cadre naturel. Le toit de tuiles anciennes, très pentu, est formé d’une structure complexe par les avant-corps à deux pans que compte l'édifice, agrémentée de lucarnes à croisillons qui éclairent les étages supérieurs. Les fenêtres, à la taille et à la forme variées, sont encadrées de boiseries qui rappellent les colombages. Enfin, une terrasse bordée d’une balustrade procure une vue dégagée sur le parc.


Le rez-de-chaussée
L’entrée ouvre sur une vaste salle de réception d’inspiration anglo-normande, caractérisée par un majestueux escalier à la française en chêne massif, bordé de fines balustrades en bois. Les boiseries de hauteur sculptées qui recouvrent les murs dialoguent avec la toile de Jouy de la cage d'escalier aux motifs rouge et crème, l'ensemble participant de l'ambiance douce et feutrée de l’espace. Une haute fenêtre cintrée inonde la pièce de lumière et met en évidence la hauteur sous plafond. Au sol, une mosaïque crème est bordée d’une fine ligne bleue, qui longe notamment une niche ornée d’une vasque antique en pierre. L’aménagement garantit un passage aisé d'une zone à l'autre, dans un équilibre très en clarté entre le bois et la pierre.
Le salon se distingue des autres pièces du niveau par sa composition classique. Ses murs, recouverts de lambris de soubassement sculptés, encadrent une immense cheminée en chêne. Des panneaux muraux peints en rouge alternent avec les boiseries foncées. De grandes portes vitrées procurent une abondante luminosité, qui met en valeur le parquet Versailles et le plafond, bordé d'une corniche à modillons. Un grand lustre en bronze, une frise décorative peinte et des portes à panneaux sculptés complètent le décor.
Dans la continuité du salon, se tient la salle à manger, aux amples volumes et à l'ornementation assez intemporelle avec ses boiseries murales. Un entablement sculpté repose sur des colonnes en bois tourné, au sommet et au centre de la cloison en boiserie qui délimite l’espace et l'articule à celui du salon tout en préservant la fluidité des déplacements. Le plafond, à poutres apparentes et à caissons, renforce l’impression de profondeur. La cheminée en briques et bois mouluré occupe une place centrale, évoquant les intérieurs traditionnels des demeures anglo-normandes de grande envergure. Aux murs, des panneaux en bois rythment l’espace et délimitent des niches ainsi que des rangements intégrés. Avec le parquet Versailles, ils apportent du caractère à la salle à manger, où de grandes portes-fenêtres laissent pénétrer la lumière naturelle, en mettant en valeur les matériaux nobles et les subtils effets de texture qui donnent du relief à l'ornementation.
Enfin, une cuisine, de près de 18 m², entièrement ouverte sur l’extérieur, présente un cadre lumineux et convivial pour les préparations tandis qu'une office attenante, idéale pour une grande famille, étend l’espace fonctionnel des repas du quotidien. Un dégagement ainsi que deux toilettes indépendantes parachèvent le niveau.

Le rez-de-jardin
Le niveau inférieur, composé d’une chambre et d’un salon, ouvre sur un atelier. Dans les deux premières pièces, un parquet en bois clair apporte une touche de douceur tandis qu'un arc en anse de panier met en évidence les portes vitrées à petits carreaux qui donnent sur l’atelier d'artiste, situé à l’arrière. Éclairé par ses trois grandes fenêtres, le vaste espace de travail, d'environ 38 m², donne sur une terrasse en bois bordée d'une piscine ; son architecture marie le cachet des murs en pierre apparente et la modernité du sol en ardoise. Une salle de douche contemporaine a été aménagée suivant une esthétique raffinée, avec pour fil conducteur l’ardoise, apportant du caractère à l’ensemble. Un spa d’inspiration romaine jouxte la pièce vouée au bien-être. Son accès direct à la terrasse et à la piscine procure un supplément de confort. Enfin, la fonctionnalité de la maison a été optimisée grâce à l’aménagement de plusieurs espaces utilitaires : une buanderie, une grande armoire, une chaufferie, un cellier, une pièce pour la conservation du vin et des toilettes séparées.

Le premier étage
Le palier du deuxième niveau est orné d’une imposante bibliothèque en bois massif, qui s’étend sur tout un mur. Il distribue trois chambres, dont la principale, qui atteint les 27 m², est baignée de lumière grâce à une porte-fenêtre orientée plein sud, ouvrant sur un balcon en bois avec une vue panoramique. La hauteur sous plafond, qui culmine à une moyenne de 3,8 m, amplifie les volumes, sublimés par un parquet en chêne clair à lames droites. La chambre principale se singularise par une alcôve encadrée de deux portes en plein cintre qui mènent, en enfilade, à une salle de bains d’époque 1900, en excellent état de conservation. Les deux autres chambres se partagent le reste du niveau avec deux pièces à usage de garde-robes et des toilettes séparées.

Le second étage
Il reprend les mêmes éléments décoratifs que l'étage inférieur, ce qui renforce l’unité architecturale de l'habitation. Chaque chambre est ornée d’une cheminée et d'un parquet en chêne clair à lames droites, qui participe des tonalités chaleureuses de l'espace. De vastes fenêtres ménagent des vues dégagées sur la nature environnante et apportent aux pièces une abondante luminosité. Enfin, trois salles de bains ainsi que deux toilettes indépendantes assurent la commodité du niveau.

Les combles
Au quatrième et dernier niveau, un grenier d’environ 120 m² présente un potentiel d’aménagement remarquable. La charpente apparente en bois donne du caractère à l’ensemble, à l'architecture traditionnelle et à la luminosité chaleureuse, tout en mettant en évidence la qualité de la construction. Les amples volumes permettent d’envisager une personnalisation totale du niveau, adaptée aux goûts des résidents : atelier, chambres supplémentaires, voire espace de vie à part entière.

La maison de gardien

Bâtie à l'entrée de la propriété et élevée de deux niveaux, elle présente un style architectural similaire à celui de la résidence principale.
D'une superficie d’environ 108 m², elle se compose d’une entrée, qui dessert une pièce de vie et une cuisine indépendante, d’une chambre, d’une salle de bains et de toilettes séparées. À l’étage se trouvent trois chambres sous combles. Au sein du bâtiment, un grand garage permet de stationner deux voitures, à côté d'une remise. L'ensemble représente un fort potentiel de transformation et d’extension.

Ce que nous en pensons

Un noble logis à l'élégance d’un autre temps, qui semble tout droit sorti d’un roman. Dès l’entrée, se perçoivent le bruissement feutré des pas sur le parquet ancien et l’odeur du bois comme de la pierre qui racontent les décennies passées. La bâtisse de style anglo-normand, où la lumière danse à travers de hautes fenêtres, caressant les moulures et les cheminées d’origine, a quelque chose de grandiose et d’intemporel. Les volumes sont amples, les perspectives infinies. Chaque pièce semble avoir un esprit, une histoire à murmurer à qui prend le temps d’écouter. Le salon et la salle à manger, ouverts sur l'extérieur, laissent entrevoir des soirées d’été bercées par le chant du vent dans les arbres du parc, véritable tableau vivant, dont les couleurs passent du doré au vert tendre au fil des saisons.
Plus qu’une demeure, la maison forme un refuge, un lieu où écrire, peindre ou laisser libre cours à ses rêveries dans l’atelier d’artiste baigné de lumière. Un espace où recevoir ses proches, où écouter les rires résonner, où laisser les matins s’étirer dans le calme d’un jardin sans vis-à-vis, pour composer un chapitre des plus personnels qui s'ajoutera à sa longue et vive histoire.

3 200 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 201366

Surface cadastrale 7170 m2
Surface totale intérieure 722 m2
Surface Carrez 534 m2
Nombre de pièces 18
Hauteur sous plafond 3
Surface réception 107 m2
Nombre de chambres 8

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Conseiller

Isabelle Capmas +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.