En Normandie, entre Bayeux et Port-en-Bessin-Huppain, près des plages et autres sites du Débarquement,
un manoir du 19e s., son orangerie, ses écuries du 16e s. et ses dépendances sur un terrain de 5 ha dont 2 constructibles avec un permis d'aménagement
Caen, CALVADOS basse-normandie 14000 FR

Situation

Dans le nord-ouest de la Normandie et le pays du Bessin, partie occidentale du Calvados, le manoir de Commes, situé au cœur du village du même nom, constitue le point d’orgue d’un riche ensemble architectural et historique comprenant notamment une église classée du 11e s. et plusieurs demeures et monuments remarquables du 18e s. Port-en-Bessin-Huppain, septième port de pêche de France avec sa criée, sa pêche à la coquille, ses restaurants et commerces de proximité, est à 2 km. La cité médiévale de Bayeux, épargnée par les bombardements de 1944, mondialement connue pour sa tapisserie du 11e s., témoin intact de l’épopée de Guillaume le conquérant en 1066, est à 8 km. Sa gare permet de rallier Paris en 2 h 15, l’aéroport de Caen-Carpiquet se trouve quant à lui à 30 min.

Description

Une petite route départementale, qui serpente en direction de Port-en-Bessin-Huppain, traverse le village de Commes et longe les limites de la propriété. La tour, de style médiéval, et la maison normande en pierre et colombages, d’une part, la maison de gardien en pierre, d’autre part, font office de muraille, marquant l’entrée dans le domaine du manoir, qui se dévoile sur la droite. L'orangerie, légèrement en retrait du manoir, fait face au coucher du soleil. Les écuries, en fond de parcelle, complètent l'ensemble bâti.
Le manoir est édifié en moellon de pierre, sur trois niveaux dont un sous combles. L’architecture de la façade principale, scandée par ses trois travées, se caractérise par l’harmonie et la symétrie qui règnent autour de l’entrée principale. La toiture en ardoise naturelle d’Espagne est à deux pans, percée par des lucarnes à gable, à géométrie fantaisiste et surmontées chacune d'une pomme de pin. La symétrie est rythmée par des baies rectangulaires à croisée en pierre, encadrées de pierres de taille et pleines de vitraux de couleurs et de formes diverses. Au centre du premier niveau, la double porte d'entrée est insérée dans une baie cintrée parsemée de nombreux détails architecturaux. Encadrée de chaque côté par un étroit percement puis un contrefort, elle est surmontée d’un fronton triangulaire avec un pinacle reposant sur des colonnes. Un chien de garde tient un écu mémorisant la date d’achèvement du dernier remaniement de l’année 1900. La façade opposée, plus complexe, apparaît bien en évidence depuis la route. Une tour carrée, de même hauteur que le manoir, a été érigée à un angle. Elle est doublée d'une tour semi-hexagonale, surmontée de créneaux, dans laquelle est logée une porte d'entrée.

Le manoir

Probablement édifié au 16e s., il a été reconstruit dans un style néo-gothique en 1869. Longtemps propriété du seigneur de Commes, il a connu une seconde vie grâce à son deuxième occupant, Jules Heuzey, qui a fait appel aux architectes parisiens Auguste Duvert et Adrien Hamelin pour le restaurer et le décorer entièrement, avec le reste du domaine. Il est aujourd’hui au premier stade d’une rénovation importante, la plupart des décors intérieurs ayant disparu.


Le rez-de-chaussée
Il se compose de quatre grandes pièces, qui se succèdent en retour d’équerre dans l’extension de la façade nord. Chacune est singularisée par une cheminée d’époque, ici en bois, là en marbre, là encore en pierre, ornée de dessins ou de fresques. Les deux salons sont surmontés de plafonds aux solives colorées, peints avec des motifs floraux. Les sols mettent également en relief le caractère particulier de chaque pièce, soit par des carreaux de ciment à motifs géométriques ou floraux, soit par des tomettes, plus sobres.
Les murs, pour la plupart dénudés lors de rénovations, sont entièrement recouverts d’enduit à la chaux, prêts pour un éventuel nouveau style décoratif. Un escalier en vis, en bois, enrichi d’éléments en fer forgé et logé dans la tour, mène au niveau supérieur.

L'étage
Le second niveau est divisé en quatre pièces, surmontées par les deux pans de la charpente, entièrement apparente. Repensées dans le cadre de la rénovation en cours, les cloisons sont en nombre très réduit. Des cheminées ainsi que des vitraux de couleur ornent les divers espaces.

La tour

Inspirée de la tour du manoir des Gens d'armes à Caen et édifiée en moellon vers 1910, elle complète le condensé de différents styles architecturaux caractéristiques de l'époque que rassemble la propriété. Lui sont accolées une tourelle carrée en pierre de taille coiffée d’un toit de tuiles plates, d’un côté, et une logette en pierre taillée couverte d’un toit semi-conique en calcaire, de l’autre. L’entrée et la logette sont finement ornementées de sculptures. L'accès s'effectue par un escalier extérieur tournant en maçonnerie. La tour nécessite une rénovation intérieure complète.

L'orangerie

Construite en pierre de taille dans le style Louis XVI, elle est couronnée d’un toit-terrasse avec balustres et balcons en pierre ajourée. Exposée ouest, elle est baignée de lumière grâce à ses sept baies.

Les autres bâtiments

Les écuries, la maison normande et l'habitation de gardien sont bâties en moellon de pierre. La structure à colombages du premier étage de la maison normande, comme le décor à faux pans de bois autour d'un conduit de cheminée en brique et pierre à damier, contribuent à la typicité de l'architecture. Les trois bâtiments sont entièrement vides.

Le terrain

Sur les images capturées par le célèbre photographe du Bessin, l’abbé Dubosq, apparaissent les jardins réguliers qui agrémentaient autrefois la partie située au sud-ouest du manoir. Ce dernier était délimité par une balustrade, encore en place. Aujourd’hui, le terrain est libre, parsemé d’arbres de quelques nobles essences, la nature y ayant créé des bosquets et des haies sauvages.
Environ 2 ha sur les 5 que compte le terrain sont constructibles, un permis d’aménagement ayant déjà été accordé pour plusieurs bâtiments.

Ce que nous en pensons

Un ensemble architectural original et même unique, où les potentialités d'aménagement et d'usage abondent. Les nombreuses baies, pleines de vitraux de couleurs créant des jeux de lumière de toutes les nuances ainsi qu'une ambiance d’une autre époque, composent pour le regard une sorte de voyage féerique. Les clichés de l’abbé Dubosq sont à ce titre les témoins précieux du passé du manoir de Commes.
Les esquisses et les plans récents qui ont été réalisés pour l'adaptation des lieux à de l’accueil permettent d'imaginer toutes sortes d'activités. Les 2 ha de terres constructibles, à proximité immédiate des principaux sites remarquables du Débarquement, font de l'emplacement un point de convergence idéal pour un projet autour de la thématique du D-Day.

1 980 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 850394

Surface cadastrale 5 ha
Surface du bâtiment principal 400 m2

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Conseiller
Bessin

Anna Agbassi +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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