Aux anciennes limites entre le Barrois et la France,
une cense seigneuriale des 17ème et 18ème siècles sur 10ha de prairies
une cense seigneuriale des 17ème et 18ème siècles sur 10ha de prairies
Bar-le-Duc,
MEUSE
lorraine
55000
FR
Situation
Entre Champagne et Lorraine, à quatorze kilomètres au nord de Bar-le-Duc, la propriété est isolée, bâtie dans un joli vallon traversé par une petite rivière.
La gare Meuse TGV à 24 kilomètres rejoint la capitale en 59 minutes et un bourg avec toutes les commodités se trouve à moins de 10 kilomètres.
Description
Le domaine est desservi par une petite route départementale peu fréquentée.
Il se compose d'un vaste ensemble construit autour d'une cour carrée qui se prolonge à l'arrière par une grange monumentale, une écurie, un pigeonnier avec une volière à proximité d'un pavillon indépendant édifié au 19ème siècle.
La propriété est également agrémentée d'arbres fruitiers, d'un potager avec une serre et une glacière, de trois petits étangs où cohabitent poissons et écrevisses, et de prairies libres où serpente une petite rivière à truites.
Ce site, remarquable, dépendait autrefois d'une abbaye cistercienne.
A cette époque, les écrits font déjà mention de la présence d'une villae et d'un moulin à deux meules édifié entre les deux étangs dont il subsiste les traces de ses fondations.
Au 17ème siècle, on y cultive le chanvre, dont le traitement est possible sur place grâce à l'abondance de l'eau. La vigne produit un pinot réputé par son irrégularité et sa médiocre qualité.
Au début du 18ème siècle, elle appartient à un seigneur et le domaine est élevé en cense de haute et moyenne justice.
Il se compose d'un vaste ensemble construit autour d'une cour carrée qui se prolonge à l'arrière par une grange monumentale, une écurie, un pigeonnier avec une volière à proximité d'un pavillon indépendant édifié au 19ème siècle.
La propriété est également agrémentée d'arbres fruitiers, d'un potager avec une serre et une glacière, de trois petits étangs où cohabitent poissons et écrevisses, et de prairies libres où serpente une petite rivière à truites.
Ce site, remarquable, dépendait autrefois d'une abbaye cistercienne.
A cette époque, les écrits font déjà mention de la présence d'une villae et d'un moulin à deux meules édifié entre les deux étangs dont il subsiste les traces de ses fondations.
Au 17ème siècle, on y cultive le chanvre, dont le traitement est possible sur place grâce à l'abondance de l'eau. La vigne produit un pinot réputé par son irrégularité et sa médiocre qualité.
Au début du 18ème siècle, elle appartient à un seigneur et le domaine est élevé en cense de haute et moyenne justice.
Le logis fortifié
Il est difficile de retracer précisément sa date de construction, elle porte des éléments allant du 16ème au 18ème siècle et pourrait très certainement bénéficier d'une protection au titre des Monuments Historiques.
Edifiée sur deux niveaux en pierre de taille et moellons recouverts d'un enduit à la chaux, la couverture est en tuiles romaines.
La façade d'arrivée est remarquable avec un encadrement des portes charretière et piétonne cintrées en pierre à bossages troués portant la date du 17 may 1681.
Elle est encadrée par deux pavillons en légère saillie avec archères.
Le rez-de-chaussée
Le porche franchi découvre une vaste cour pavée. L'entrée du logis principal s'effectue à droite par un hall pavé de dalles en pierre avec des toilettes. Il se poursuit par une pièce de vie s'ouvrant par une porte-fenêtre sur une terrasse face à l'étang. Au sol, les tomettes se prolongent jusque dans la cuisine. Sobrement aménagée, elle conserve une cheminée en pierre et son trumeau ouvragé du 18ème siècle ainsi que de grand placards de boiserie. Elle s'ouvre vers l'extérieur sous le porche d'arrivée face à une vaste pièce d'environ 67m2, dite salle de chasse. Le sol est pavé de grandes dalles avec une cheminée en pierre du 17ème siècle. L'entrée de la cave voûtée d'environ 67m2, de plain-pied, se trouve dans le mur latéral de la cour, à côté d'une fontaine.
Le premier étage
Un escalier remarquable en chêne orné d'une balustrade en fer forgé Louis XV prend naissance depuis le hall d'entrée. Il débouche sur un palier qui distribue à droite, une chambre avec un espace bureau et sa salle de bain attenante avec des toilettes. Au sol, un parquet en chêne en échelle et de la tomette. La salle de bain rejoint une petite buanderie qui précède une seconde chambre et un grenier aménageable à sa suite. A la gauche du palier, une chambre avec un lavabo précède une vaste pièce largement éclairée par quatre baies légèrement cintrées qui conservent leurs crémones du 18ème siècle. Elle rejoint le rez-de-chaussée par un simple escalier en chêne, un atelier d'artiste avec une salle de douche et des toilettes.
Les appartements
Deux petits appartements indépendants ont été aménagés.
Le premier, d'une superficie d'environ 50m2, se trouve à la suite du logis principal. Il s'ouvre directement dans une cuisine carrelée de carreaux de ciment avec une cheminée en pierre. Elle communique avec un petit couloir qui distribue une chambre, des toilettes, et une salle de bain.
Le second appartement, d'environ 38m2, se trouve à la suite de la salle de chasse, précédé par une petite cour fermée de grilles en fer forgé sur environ 35m2.
Au rez-de-chaussée, une pièce de vie avec une petite cuisine astucieusement aménagée, à l'étage, une chambre et une salle de douche avec des toilettes.
Les dépendances
Une vaste grange d'environ 400m2 ferme le fond de la cour. Elle est édifiée en pierre de taille et moellons recouverts d'un enduit à la chaux sous une couverture en tuile mécanique.
De hautes baies en plein cintre animent sa façade. Elle est divisée en plusieurs espaces : un atelier, un bûcher, un poulailler, et des espaces de stockage.
La grange se prolonge par un dernier bâtiment plus étroit, en pierre de taille, qui comprend une bergerie d'environ 122m2 et un pigeonnier qui s'ouvre sur une volière pour une surface de près de 75m2.
A l'écart de ce dernier, un pavillon du 19ème siècle, sur deux niveaux, pourrait être réhabilité. Sa surface est d'environ 90m2.
L'espace potager et la glacière
A gauche de la façade d'arrivée, sous un monticule herbeux, subsiste une glacière ovoïde en pierre appareillées, elle contenait, au 19ème siècle, la glace récoltée pendant la saison hivernale et permettait de maintenir au frais la nourriture et les boissons durant l'été.
Le potager et la serre se trouvent en contrebas de cette dernière.
Ce que nous en pensons
Dans un site d'une grande qualité où l'ensemble règne sans partage, ici l'homme se fait rare comme pour laisser sa juste place à la nature et à l'immensité des paysages qui ondulent tout autour.
La puissance minérale du bâti s'inscrit dans un mode de vie un peu secret, en autarcie, quasi monastique, où les séjours seront assurément d'heureuses retraites.
Référence 510227
| Surface cadastrale | 10 ha 61 a 44 ca |
| Surface du bâtiment principal | 451 m2 |
| Nombre de chambres | 5 |
| Surface des dépendances | 800 m2 |
| dont aménagées | 90 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
