Dans l'Orne, à l'orée de la Suisse normande,
une ancienne ferme-manoir du 17e s., sa cour et son jardin, sur près de 7 700 m²
une ancienne ferme-manoir du 17e s., sa cour et son jardin, sur près de 7 700 m²
Écouché,
ORNE
basse-normandie
61150
FR
Situation
En Normandie, le pays du Houlme s'éloigne des rives de l'Orne, là où ses boucles s'entrelacent, pour remonter les vallées affluentes. Le pays aux hauteurs boisées et aux sols fertiles est une terre de croisés, de rois et de mottes castrales. Au nord, s'étend le bocage herbager du bassin de Briouze bordé de marais et, au sud, la forêt des Andaines.
Le village est situé à 15 min de la gare d'Argentan, où des trains réguliers desservent Paris-Montparnasse en moins de 2 h. Les plages du Débarquement sont à 1 h et l'accès à l'A88 se trouve à 20 min. À 5 min, dans le bourg médiéval d'Écouché, fief des rois de France et d'Angleterre, des commerces de proximité bordent des ruelles étroites tandis qu'un marché hebdomadaire anime le centre.
Description
Une longue allée, vieille de plus de 300 ans et plantée de marronniers, rejoint la ferme seigneuriale du 17e s., à l'allure imprenable, autrefois domaine du célèbre marquis d'Ango. Un porche charretier à double passage ouvert en anse de panier et décoré du blason de la famille de La Motte-Ango de Flers, ainsi qu'une porte piétonne adossée, ouvrent sur une vaste cour d'honneur rectangulaire. L'entourant, le manoir, au centre, forme un U avec ses dépendances, un jardin arboré et d'anciennes douves bordant les divers bâtiments.
Face à la cour, côté méridional, le logis du 17e s. est élevé de deux niveaux sous combles aménageables, coiffé de son toit à deux pans de tuiles plates de couleur ocre. Il est percé de trois lucarnes surmontées de frontons triangulaires. Ses altières façades, en maçonnerie dure, granite, calcaire, schiste, grès poudingue, sont formées de gros moellons taillés. Les baies sont alignées et superposées, y compris les lucarnes, serties d'encadrements en granite gris taillé.
Face à la cour, côté méridional, le logis du 17e s. est élevé de deux niveaux sous combles aménageables, coiffé de son toit à deux pans de tuiles plates de couleur ocre. Il est percé de trois lucarnes surmontées de frontons triangulaires. Ses altières façades, en maçonnerie dure, granite, calcaire, schiste, grès poudingue, sont formées de gros moellons taillés. Les baies sont alignées et superposées, y compris les lucarnes, serties d'encadrements en granite gris taillé.
Le manoir
Le rez-de-chaussée
Côté cour, une volée de marches pyramidales en granite accède à la porte d'entrée. À double battant en bois, vitrée et surmontée d'une imposte, elle ouvre sur un large vestibule et son imposant escalier en vis, en granite, qui mène au premier étage. L'entrée, traversante et lumineuse, est dallée de tomettes anciennes octogonales en terre cuite de couleur rouge, à l'instar du reste du niveau. D'un côté, l'espace distribue un salon, avec son antique cheminée engagée et parée d'un manteau de granite, sa grande porte-fenêtre et son plafond à la française. À sa suite, deux marches conduisent à un bureau et une salle d'eau, à l'opposé desquels ont été aménagées une garde-robe et une salle à manger, où trône une cheminée engagée monumentale, en granite soigneusement taillé. Dans son prolongement, une porte donne accès à une cuisine et une arrière-cuisine, où le plafond, à la française, rehausse les murs en moellon taillé et jointoyé. Une douce luminosité émane des baies. Une porte ouvre sur les communs.
Le premier étage
Un palier en granite est illuminé d'une grande baie vitrée pour terminer son ascension dans les combles, aménageables. Il dessert, d'un côté, une vaste chambre parquetée en chêne comme dans le reste du niveau, éclairée par de hautes baies. Une imposante cheminée en granite est adossée contre un mur et surmontée d'un plafond à la française. S'ensuivent une chambre et une salle de bains. De l'autre côté, le palier distribue une garde-robe et une grande pièce à coucher, identique à la première, assortie d'une salle de bains.
Les combles
L'escalier en granite termine son ascension dans le niveau sous toiture, aménageable et isolé. Il dévoile une remarquable charpente en chêne, éclairée par trois lucarnes à fronton triangulaire en prolongement de la façade.
Les dépendances
Encadrant le logis d'habitation, elles donnent à la propriété son allure défensive. Entièrement rénovées, elles présentent des éléments architecturaux d'époque, dont un porche et un guichet à grain à l'extérieur de la ferme fortifiée. Elle se composent d'une écurie, d'étables, d'un atelier, de garages, d'un cellier et d'une grange.
Le jardin
Aménagé autour de l'ensemble bâti, il est enherbé et planté d'arbres aux essences variées. Des arbustes et plantes vivaces donnent du relief à l'ensemble.
Il comprend aussi, en bordure de la cour, un ancien moulin à pommes avec son gadage ancien en granit, dans lequel roule une meule. Dans la cour gravillonnée, qu'embrasse la ferme-manoir, se trouve également un puits d'époque, en pierre.
Ce que nous en pensons
Isolée dans un ancien fief seigneurial, une ferme fortifiée au calme et sans vis-à-vis. Demeure de famille et de villégiature, l'ensemble forme un édifice emblématique du petit bourg normand où le domaine se trouve. Agrémenté de son jardin arboré et de sa grande cour lumineuse, le logis a été soigneusement rénové dans le respect de sa longue histoire. Il dissimule un intérieur harmonieux et non ostentatoire, où le bois et la pierre apportent aux pièces le supplément d'âme propre aux authentiques maisons de campagne du Houlme. La propriété est le cadre idéal pour des tablées familiales ou de longues balades le long des méandres de la Rouvre jusqu'au bassin de l'Orne, en quête de vestiges médiévaux insoupçonnés.
640 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 382764
| Surface cadastrale | 7725 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 305 m2 |
| Nombre de chambres | 3 |
| Surface des dépendances | 700 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
