Situation
Dans le sud-est de l'Île-de-France et l'ouest de la Seine-et-Marne, à 40 min de Paris par l'autoroute A4, le manoir se situe dans le village d'Ozouer-le-Voulgis, au cœur de la vallée de l'Yerres. Ce dernier est entouré de paysages bucoliques bordant le cours de la rivière de l'Yerres, alternance harmonieuse de bois ombragés et de cultures verdoyantes. Les amateurs de belles pierres et de patrimoine apprécieront les illustres châteaux qui se laissent entrevoir aux détours des chemins de campagne : celui de Vaux-le-Vicomte (17e s.) ou encore celui de Blandy-les-Tours (13e-14e s.). Paris est accessible sans arrêt en à peine plus de 30 min par le Transilien depuis la gare de Verneuil-l'Étang, à une dizaine de minutes de la propriété en voiture ou en bus.
Description
L'intérieur honore un artisanat d'antan. Au rez-de-chaussée, les carreaux de ciment du vestibule côtoient le parquet à point de Hongrie, les moulures et la cheminée en marbre du grand salon, d'un côté, et, de l'autre, une salle de séjour avec cheminée en marbre donne sur une salle à manger, ovale, aux menuiseries délicates, agrémentée d'un chauffe-plat prussien, témoignant de l'art de vivre à la française qui a façonné les lieux. La cuisine, installée dans une extension du bâtiment, est plus moderne. Un couloir de service la relie discrètement à l'entrée et aux commodités. Les pièces de réception, orientées au sud et baignées de lumière aux beaux jours, offrent une vue imprenable sur le parc arboré.
L'escalier majestueux en bois et ferronnerie délicate invite à la découverte des étages. Le premier, avec d'un côté deux chambres et leurs salles de bains attenante, de l'autre, une chambre avec pièce de bains privative, garde-robe et buanderie, perpétue l'élégance du rez-de-chaussée à travers parquets massifs et cheminées en marbre.
Éprouvés par le temps, certains éléments nécessitent une attention particulière, dans les étages supérieurs, non chauffés, dont une partie a subi un dégât des eaux. Le deuxième, orné de parquets et de cheminées, comprend cinq chambres et un bureau. Le dernier, enfin, révèle un caractère rustique qui ne demande qu'à être valorisé, avec sa charpente apparente et ses tomettes, illuminées par des lucarnes ovales, qui surplombent le parc.
L'histoire du village
Ozouer-le-Voulgis, témoin silencieux des siècles, a été singulièrement marqué par l'histoire, dont bien des rues ont gardé trace, ne serait-ce que par leur nom. L'histoire du chevalier de Guignes dont la femme, Jude de Cresne, a fait don des bois à la commune, en 1206, pour remercier les habitants du bourg d'avoir payé la rançon de son époux, capturé pendant les croisades. Celle du général des armées Jean-Baptiste Eblé, héros des guerres napoléoniennes et artisan du sauvetage de la Grande Armée lors de la retraite de Russie, dont la femme comtesse d'Empire fit l'acquisition du "Vieux Château", en 1834. Ou encore celle de l'arrivée du chemin de fer, en 1857, qui transforma le bourg en lieu de villégiature de choix pour les Parisiens.
L'histoire de la demeure
Le manoir occupait le cœur du village à l'époque de sa construction. Une balade dans Ozouer permet encore d'imaginer son ampleur passée en y observant les édifices qui, jadis, faisaient partie intégrante du domaine, dont la maison était au centre : l'orangerie, les écuries, les fermes ainsi que le lavoir du village. La maison a été nommée le "Vieux Château" d'Ozouer lors de la construction de l'édifice castral qui lui fait face, au 19e s. Des archives encore disponibles actuellement témoignent de l'histoire et des modifications de la maison à travers les siècles. Elle se dresse tel un gardien du temps, ancrée dans une histoire riche et fascinante.
Ce que nous en pensons
Acquérir une telle demeure, c'est s'inscrire dans la continuité d'une histoire séculaire, où passé et présent mêlent harmonieusement leurs nobles matériaux et motifs ornementaux. Aujourd'hui comme hier, la lumière naturelle sublime les espaces de vie, participant à l'atmosphère chaleureuse et "joyeuse" qui rend si appréciable la vie en ces lieux. Qu'il envisage d'en faire une résidence principale, une maison d'hôtes ou de rassemblement familial, le futur occupant deviendra non seulement le gardien d'un élégant patrimoine, mais aussi l'artisan de sa renaissance.
Les abords bucoliques de l'Yerres ont de tout temps exercé une fascination sur les promeneurs qui s'y attardent, jusqu'au célèbre peintre Gustave Caillebotte, qui en a honoré les paysages. Nul doute que son aura éveillera pareil désir d'exploration et de contemplation chez les futurs occupants du "Vieux Château".
Référence 592274
Surface cadastrale | 3002 m2 |
Surface du bâtiment principal | 500 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.