Situation
Dans la bordure occidentale de la région Pays de la Loire et le quart nord-ouest de la Loire-Atlantique, à 25 km de la métropole nantaise, de sa gare TGV et de son aéroport international, la propriété est également proche d’une petite ville d’environ 7 000 âmes qui compte tous les services du quotidien. Le bourg est renommé pour son riche patrimoine bâti, avec ses maisons de maître qui foisonnent autour du centre-ville. La commune s'étend sur les rives de la Loire, à 20 km de son estuaire et à 30 min de la côte Atlantique.
Description
Élevé de quatre niveaux dont un sous-sol et un sous combles, le château est couvert d’ardoises. Il fut construit en 1894 dans un style néo-Louis XIII. Ses façades et ses encadrements de baies droites font contraster la pierre de tuffeau taillée avec la brique rouge. Mais l’éclectisme triomphant de la fin du 19e s. a aussi permis de laisser libre cours à l’imagination de son créateur, dont a surgi une mouluration d'inspiration néo-gothique.
Libérées de toute recherche de symétrie, les façades sont rythmées par différentes parties : une en avant-corps exposée au sud avec toiture en demi-croupe et avant-toit, une tour carrée coiffée d'un toit en pavillon avec égouts retroussés. Une haute souche de cheminée domine l’édifice, avec ferronnerie aux initiales de la famille à l'origine de la construction.
Proche du château par ses matériaux mais distincte par ses influences esthétiques, la maison du jardinier présente un style architectural italianisant, qui a été décliné dans de nombreuses constructions de bâtiments ruraux sur tout le territoire du pays de Retz au 19e s. Autrefois dévolue au travail et à l’habitation du jardinier, la bâtisse a su en conserver les attributs : le toit à deux pans est en tuile, les baies sont légèrement cintrées, leurs encadrements et les chaînages sont en petite brique.
De belle facture, l’ensemble bâti nécessite aujourd'hui des travaux de rénovation et de mise aux normes, pour moderniser les aménagements intérieurs.
Le manoir
Élevé de deux étages, il présente une surface au sol d’environ 250 m², un sous-sol presque aussi étendu et compte diverses pièces de réception au rez-de-chaussée ainsi que sept chambres à coucher, réparties sur les trois niveaux.
Le rez-de-chaussée
Légèrement surélevée et en façade est, l'entrée principale s'effectue par un perron couvert aux marches de granit et ouvre sur un grand vestibule avec une importante hauteur sous plafond. S'y trouve un escalier aux larges marches en bois, à la rampe patinée et aux sobres rambardes. Il dessert les étages ainsi qu'un accès au sous-sol. Le vestibule, au sol en carreaux de ciment d’origine, distribue une chambre, un bureau, une cuisine, ainsi qu'un salon et une salle à manger, séparés par deux larges doubles portes en bois moulurées. Une fois ces dernières ouvertes, la perspective devient impressionnante, renforcée par le parquet de lames droites, tout en continuité.
La lumière pénètre amplement dans les salles de séjour et à manger via des fenêtres hautes. Des cheminées en marbre surmontées de glaces sont adossées aux murs. La salle à manger se distingue par ses poutraisons à la française tandis que le salon présente les décors caractéristiques des pièces d’apparat, dont des rosaces et corniches. Enfin, la cuisine occupe l’arrière de la maison. Deux baies illuminent son sol carrelé, ainsi qu'une porte vitrée qui donne un accès direct au jardin.
Le premier étage
Une pièce palière distribue de part et d’autre quatre chambres. La première, avec cheminée de marbre, s'étend sur près de 28 m² et jouxte une salle de bains. Au sud et à l’ouest, de hautes baies ménagent des points de vue sur le parc et la campagne.
Une deuxième chambre, sous plafond rampant, avec fenêtre horizontale à quatre vantaux, voisine son cabinet de toilette privatif. À l’est, une porte-fenêtre ouvre sur un balcon au garde-corps à balustres de pierre qui éclaire une troisième chambre, avec une cheminée en marbre gris au liseré rouge, ainsi qu'une salle de douche. Enfin, une quatrième chambre, de taille plus modeste, a été aménagée contre le pignon nord.
Le deuxième étage
En partie sous combles, il est desservi par l'escalier principal. D’une hauteur conséquente, des greniers non isolés restent à aménager. Par ailleurs, la partie haute de la tour révèle une chambre aux proportions parfaitement cubiques, parée d’un plafond à la française avec poutraison croisée. Une baie à trois fenêtres jumelées ouvre des perspectives au loin. Enfin, une petite chambre mansardée ménage une vue sur les toits en contrebas et sur un surprenant conifère appelé "araucaria". Comme au premier étage, les sols des chambres sont ici couverts de parquets anciens à lames fines.
Le sous-sol
Semi-enterré, il occupe une grande partie de la surface au sol. Les espaces techniques, dont la chaudière et les cuves à fuel ainsi qu’un atelier de 25 m² environ avec accès à l’extérieur, sont surmontés de plafonds d'une hauteur confortable. Par ailleurs, une cave à vin pourrait être aménagée dans les autres espaces, creusés à même la roche.
La maison du jardinier
D’une surface d’environ 120 m², elle se compose d'un niveau surélevé d'un étage sous plafond rampant avec quatre chambres en enfilade. Encore récemment habitée, elle nécessite aujourd'hui un rafraîchissement de ses espaces intérieurs.
Le parc
Pas moins de 6 ha de terres, bois et taillis entourent le manoir niché à flanc de colline et donnent son caractère champêtre à la propriété. Des arbres séculaires, dont un majestueux tilleul, et des sujets de plusieurs essences de feuillus et de conifères coexistent. Des chemins ombragés s’inscrivent dans le relief vallonné et longent les parcelles boisées qui descendent jusqu’à la rivière en contrebas. Un potager a également été aménagé sur une bande de terrain de même qu'un clapier et un poulailler, accolé au pigeonnier en pierre, brique et tuile mécanique.
Ce que nous en pensons
Un manoir à la fois ostentatoire et élégant, avec sa silhouette élancée et singulière, qui se dresse non loin de la cité des ducs. Ses proportions à taille humaine et son parc arboré dans les hauteurs promettent à ses futurs occupants une villégiature agréable, pour peu qu'une rénovation attentionnée vienne raviver l'éclat d'un intérieur d'époque, encore paré d'éléments de décor remarquables. Les dépendances, d'envergures et emplacements divers, pourraient aussi recevoir un gîte ou des chambres d'hôtes, gratifiées de vues imprenables sur le paysage doucement vallonné du Sillon de Bretagne.
840 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 445717
Surface cadastrale | 6 ha 32 a 89 ca |
Surface du bâtiment principal | 252.35 m2 |
Nombre de chambres | 7 |
Surface des dépendances | 116 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.