Situation
Dans la partie nord-est de la région Pays de la Loire et au cœur du département de la Sarthe, la propriété est située à la périphérie du Mans, à 20 km du centre-ville et de la gare TGV, qui dessert Paris-Montparnasse en 55 min, Roissy-Charles-de-Gaulle en 1 h 45, Lyon en 3 h, Nantes et Rennes en 1 h 30. À moins d'1 h de la vallée de la Loire, Le Mans est renommé pour sa cité médiévale Plantagenêt et ses grands événements de course automobile. Deux parcours de golf sont accessibles en 30 min et le Pôle européen du cheval est tout proche. De petits villages alentour, bien dotés en commerces et services de proximité, assurent les besoins quotidiens des occupants du château.
Description
Au pied du château actuel, s’étagent des chambres de verdure au milieu desquelles se tiennent des bâtiments de dépendance aux usages divers : atelier, orangerie, serre et kiosque, entre autres.
Orienté est-ouest, le château fut construit entre 1520 et 1524 par la vingt-neuvième abbesse Catherine de Couësme, issue d’une ancienne et puissante famille du Haut-Maine. L'édifice suit les principes, en vogue à la Renaissance, de l’architecte italien Sebastiano Serlio.
Le château
Développé sur environ 300 m² habitables et bâti suivant un plan en L, il est à taille humaine et centré sur un corps principal flanqué à l'ouest d'une tour d’escalier et au sud d'un perron de quelques marches. L'édifice a été conçu selon une architecture simple et épurée. Seul le pourtour de la tour d’escalier reçoit une frise en son sommet. Construit en moellon avec chaînes d’angle en pierre de Bernay, le logis est élevé de trois niveaux au-dessus d’un sous-sol complet. Les toitures sont en ardoise. La bâtisse est jalonnée de quelques travées avec des baies à meneaux. Les menuiseries ont été refaites à l’ancienne, en bois, avec simple vitrage. La distribution du logis a quant à elle été modifiée au 19e s. avec l'aménagement d'une autre entrée dans les lieux et la construction d’un perron côté sud.
Le rez-de-chaussée
Chaque niveau s'étend sur une surface d'environ 150 m². Le perron ouvre sur un couloir qui dessert, d'un côté, une cuisine ainsi qu'une salle à manger et, de l'autre, un grand salon, à la suite duquel se trouve un ensemble composé d’une chambre, d'une grande salle de bains, de toilettes et d’un vestiaire. Les sols sont en terre cuite excepté celui de la chambre, recouvert d'un parquet à lames droites, et les plafonds à la française. Quelques pièces sont habillées d'élégantes boiseries de hauteur moulurées et sculptées ainsi que de cheminées, en pierre et tuileau ou bois.
L'étage
Le niveau est accessible via un escalier en vis. L’espace est structuré en deux zones : d'un côté, deux chambres spacieuses et lumineuses avec une salle de bains ; de l'autre, trois chambres de taille plus modeste avec salle de douche. Les sols sont majoritairement couverts de parquets à lames fines et pour certains carrelés, les fenêtres assez grandes et à petits carreaux, les plafonds à la française.
Le sous-sol
Aménagé en caves, en lingerie et en chaufferie, il couvre la totalité de la surface au sol du logis.
Les combles
De belle facture avec poutraison entièrement apparente, ils pourraient être aménagés en partie. Le sol y est recouvert de terre cuite.
Le loft-atelier, dit « La grange »
Ancienne dépendance agricole, il a été construit en moellon avec une couverture en tuile plate à l'ouest et en tuile mécanique à l'est. Les entourages des baies, cintrées, sont en brique ancienne, les menuiseries en aluminium et à double vitrage. D’une superficie de 270 m² environ, le bâtiment a été transformé il y a une quinzaine d’années en un lieu de vie et de création. Artiste de son état, le maître des lieux en avait fait son atelier. Ouvert sur l’extérieur pour permettre de profiter de la vue et de la lumière naturelle, l’espace est occupé par une grande pièce de près de 200 m², à la suite de laquelle se trouvent des réserves, un espace privé avec chambre et salle de douche, enfin une lingerie. L’étage, où seule une pièce en mezzanine est aujourd'hui accessible – avec une hauteur sous faîtage remarquable, de 7,5 m environ –, pourrait être aménagé.
Le rez-de-chaussée
Les sols en béton ciré, chauffés, répondent à des solives en pin et des IPN métalliques, l'ensemble présentant une esthétique de style industriel. Comme dans une galerie d'exposition, de hautes baies vitrées ménagent un alignement de vues sur le jardin.
L'étage
Accessible par un escalier tout en métal au style sobre et contemporain, une pièce palière laisse par des verrières entrer la lumière extérieure, éclairant jusqu'au vaste espace qui s'étend en-dessous.
L'orangerie-atelier
Dans le parc, à l'ouest, perpendiculaire au château, des dépendances ont été aménagées à la suite les unes des autres. Bordée par une terrasse ombragée, l'orangerie-atelier est exposée plein sud. De grandes surfaces vitrées captent la lumière. C'était le premier atelier de l'ancien occupant.
Le rez-de-chaussée
La pièce principale présente une hauteur sous plafond de 5,7 m environ. À sa suite, se tiennent une réserve, un coin cuisine et des toilettes.
La petite maison
Ancienne maison des fermiers de 83 m² environ, elle est située perpendiculairement au château, à l'arrière. Elle a été construite en moellon, percée de baies droites ou en plein cintre avec encadrement en pierre de taille et couverte de tuiles plates traditionnelles surmontées de deux souches de cheminée.
Le rez-de-chaussée
L'édifice est structuré sur un seul niveau comprenant une cuisine, une salle de séjour, une salle de douche, des toilettes, un cellier et deux chambres.
Les autres dépendances
À la suite de l'orangerie-atelier, un corps de bâtiment en bois avec soubassement en pierre abrite un atelier également, un garage et une petite grange avec des greniers à foin de chaque côté, à laquelle est adossée une remise. Une serre à semis est située à l'arrière de cet ensemble. Dans son dos, ouvert sur la nature, un espace aquatique a été aménagé avec un miroir d'eau.
En continuité avec le loft-atelier, une dépendance faisait office d'écurie, à la suite de laquelle, placé en retour, un bâtiment servait de poulailler domestique.
Enfin, parallèle à ce grand corps de bâtiment mais séparée par une cour intérieure close de vieux murs, un ancien local de stabulation est idéal pour abriter des voitures de collection, entre autres usages possibles.
Le parc et les extérieurs
Un parc à l’anglaise, d’environ 2 ha, est planté de grands arbres d'essences diverses, dont certains reconnus parmi les plus beaux de la région : tilleuls, cèdres et frênes. À l’avant, de chaque côté du parc, 6 à 7 ha de prairies, certaines plantées de pommiers, ménagent des vues sur la campagne alentour. À l’arrière du domaine, une partie des terres sont sous bail agricole pour environ 13 ha. Un petit bois complète l’ensemble. En bas du parc, tourné vers les prairies, un terrain de tennis est couvert au sol d'un revêtement en quick.
Depuis plus de 30 ans, le jardin ne cesse de s’embellir : les ifs, buis et charmilles sont harmonieusement taillés, les chambres de verdure abritent des floraisons de sauges, penstemons, géraniums vivaces, astrances et sedums. Enfin, sélectionnés avec soin dans une centaine de variétés différentes, des rosiers jalonnent l’ensemble du coteau.
Ce que nous en pensons
Aux portes du Mans, dans une campagne vallonnée, un élégant domaine d'artiste et son parc fleuri aux arbres centenaires. D'une grande sobriété, le château est remarquablement conservé, flanqué de sa tourelle et magnifié d'un agréable jardin aux buis et autres topiaires patiemment sculptés. Une grande famille y serait à son aise, grâce aux différentes dépendances dissimulées dans la végétation, qui garantissent modularité et intimité. Le lieu se prête aussi au déploiement d’une petite activité de réception, entre le château et le loft plus contemporain, de quelque 200 m². De rosiers en vieilles pierres, la Renaissance n'est qu'à 2 h de la Ville Lumière.
Référence 497837
Surface cadastrale | 23 ha 28 a 26 ca |
Surface du bâtiment principal | 290 m2 |
Nombre de chambres | 1 |
Surface des dépendances | 1000 m2 |
dont aménagées | 355 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.