L’accès au domaine s’effectue par un petit sentier privé qui dessert les quelques propriétés discrètes du voisinage. Une grande allée, encadrée de deux haies de cyprès, conduit à la partie habitée du domaine, où prennent place la maison et son jardin paysager. Édifié en 1760, le mas a connu des extensions successives au fil des siècles. Ses façades en moellon montés à la chaux, coiffées d’une toiture en tuiles canal et génoises à double rang, reposent sur de solides charpentes en bois. Les menuiseries à grands carreaux ont conservé leurs proportions et leurs matériaux d’origine.
Plusieurs espaces extérieurs soigneusement aménagés et gravillonnés prolongent l’habitation : une piscine de 10 x 5 m et un terrain de pétanque, le tout encadré par une végétation abondante qui confère au lieu une atmosphère intimiste. Plus loin, les vergers et potagers précèdent deux vastes champs, eux-mêmes bordés par un ensemble boisé. Partout, à l’intérieur comme à l’extérieur, la montagne est omniprésente.

Le mas

Le rez-de-chaussée
L’entrée principale s’effectue par les terrasses nord, une porte-fenêtre en bois à grands carreaux qui ouvre sur un large vestibule. La perspective s’élargit sur une double salle de séjour, où jeux de volumes et lumière naturelle composent une atmosphère remarquable. La grande pièce a conservé les proportions caractéristiques des anciens mas agricoles, avec une partie sous plancher, relevée à l’est par un espace sous pente plus généreux, où les poutres ont été laissées apparentes. Dans la salle de séjour traversante, la luminosité est rehaussée par des enduits à la chaux claire et un parquet en bois.
À l’ouest, un passage mène à une double cuisine, organisée en deux espaces distincts : au nord, une cuisine aménagée qui s’ouvre sur la montagne grâce à une large fenêtre à double vantaux ; au sud, un coin repas baigné de lumière, largement ouvert sur la terrasse et le jardin par une porte-fenêtre à grands carreaux. Ici encore, les murs à la chaux et les poutres apparentes répondent au sol carrelé clair. Dans le prolongement, un couloir dessert, d’un côté, une grande buanderie, facilement transformable en chambre, et de l’autre, une salle d’eau carrelée. Un peu plus loin, une porte accède à un vaste espace traversant avec double hauteur sous plafond, inondé de lumière par de larges baies vitrées qui donnent sur les terrasses nord et sud. Surmonté d’une mezzanine et associé à une salle d’eau, l'ensemble se distingue par ses murs blancs et son parquet de bois clair qui amplifient la clarté ambiante. Il peut aisément être rendu autonome du reste de la maison.
De l’autre côté du salon central, un dégagement mène à une première chambre aux volumes généreux, rythmé par un plafond rampant à double pente et des poutres apparentes brutes. Son parquet en bois clair dialogue avec une étagère encastrée aux plateaux de bois, tandis que deux baies et une porte-fenêtre baignent la pièce de lumière. Elle voisine une grande salle de bains carrelée, aménagée sous charpente apparente, et une garde-robe. L’ensemble ouvre sur la cour gravillonnée et la partie piscine.
Le premier étage
Il est accessible de diverses manières, pour une circulation fluide et adaptée à tous les usages. Il dessert trois pièces baignées de lumière, ouvertes sur la cour sud. Installées dans les combles, sous une charpente à double rampant, elles profitent de volumes généreux. La lumière se diffuse avec douceur sur les murs enduits à la chaux blanche, ponctués çà et là de niches, d’étagères encastrées et de portes en bois brut, en écho au parquet de bois clair. Depuis le salon, un escalier intérieur mène à l’est vers l’une des chambres, associée à une terrasse et une salle d’eau privative habillée de carreaux anciens. Une porte secondaire ouvre sur une deuxième salle d’eau et dessert les deux autres chambres, actuellement organisées en enfilade. Elles disposent également d’un accès autonome, grâce à un escalier extérieur depuis la cour, côté cuisine.