Entourée de vignobles, à 30 min de Toulon et 20 min des plages d’Hyères,
une villa mauresque meublée au décor orientaliste du 19e s. et ses 7 000 m²
une villa mauresque meublée au décor orientaliste du 19e s. et ses 7 000 m²
Pierrefeu-du-Var,
VAR
paca
83390
FR
Situation
Dans le sud-est de la France, non loin des côtes méditerranéennes, à l’est de Toulon, la propriété se situe au pied du massif des Maures, dans la région viticole du Var, réputée pour ses vins rosés et proche du village provençal de Pierrefeu-du-Var, qui propose commerces et services du quotidien.
L’aéroport de Hyères se trouve à 20 min, celui de Nice à 1 h 20. Une distance de 8 km sépare le lieu de l’A57, qui conduit en 30 min à la gare TGV de Toulon. Enfin, la presqu’île de Giens et les îles d’Or – Porquerolles et Port Cros – sont accessibles en 30 min.
Description
En quittant le village perché de Pierrefeu-du-Var à la vue panoramique imprenable, une route départementale serpente entre un cours d’eau et des vallons plantés de vignes. La villa est masquée par une végétation particulièrement dense. Passé le portail en ferronnerie, l’accès à la propriété s’opère par un chemin de terre bordé de massifs de bambous qui forment le long de la voie une épaisse voûte protectrice. L’effet visuel se poursuit jusqu’à l'espace de stationnement, assez vaste pour que se s'y garent trois véhicules, dont un sous une tonnelle. Le regard est saisi par les arches de la façade et la forme carrée de la pièce principale, recouverte d’une coupole à la façon d'une koubba, ce mausolée typiquement nord-africain formé d'une partie cubique que surmonte un dôme sphérique ou ogival. La maison, construite en 1894 par l’architecte suisse Paul Page suivant les canons de la villa mauresque, révèle l'univers du rêve oriental voulu par son ancien occupant, l'architecte et décorateur Frédéric Méchiche. Elle se prolonge par une grande terrasse ombragée. De là, s’ouvre un jardin avec, en perspective, une piscine en forme de bassin au premier plan et un kiosque de repos au second plan.
L’ensemble est complété par un bâtiment annexe aménagé en chambres d'amis. Le blanc lumineux prédomine à la fois sur les façades crépies à la chaux et dans l’enduit des murs intérieurs. Les tuiles anciennes de la toiture, demi-rondes et émaillées vert d’eau, font écho à la couleur du bassin, créant une harmonie en contraste avec le vert plus tendre de l'abondant feuillage environnant.
L’ensemble est complété par un bâtiment annexe aménagé en chambres d'amis. Le blanc lumineux prédomine à la fois sur les façades crépies à la chaux et dans l’enduit des murs intérieurs. Les tuiles anciennes de la toiture, demi-rondes et émaillées vert d’eau, font écho à la couleur du bassin, créant une harmonie en contraste avec le vert plus tendre de l'abondant feuillage environnant.
La villa
Marquée par la blancheur de ses façades, elle est coiffée par trois fois : d'un toit-terrasse, d'une toiture avec génoise à deux pans de tuiles canal couleur bleu turquoise, et d'une coupole ogivale. Tous les toits sont bordés de crénelages d'influence orientale. Les baies sont nombreuses et diverses, allant de l'arc en plein cintre à l’œil-de-bœuf en passant par le simple percement rectangulaire protégé de persiennes.
La villa, d’une superficie de 80 m² environ sur deux niveaux, avec une partie centrale élevée d’un étage, est composée pour l'essentiel d’une succession de trois pièces de réception se prolongeant par une cuisine. Il est possible d'accéder par l’extérieur au toit-terrasse, situé au premier étage et propice aux bains de soleil.
Le rez-de-chaussée
L'entrée se fait par la terrasse qui prolonge l'aire de stationnement, bordée de deux tilleuls centenaires et en continuité assez directe avec un grand salon carré d'environ 25 m². L’architecture – avec arches ciselées et dôme à l’extérieur – plafond en forme de coupole à l’intérieur, rappelle une koubba arabo-andalouse. La pièce baignée de lumière grâce à deux grandes fenêtres et une porte-fenêtre, est richement décorée de mobilier arabo-persan, d'une banquette d'inspiration ottomane, d'une table basse en laque, de poteries, de faïence, de mosaïques et de dessins. Comme dans l’ensemble des pièces de la villa, le sol est en carreaux de ciment à damier. À l'issue de trois marches, se découvre un petit salon, lui aussi décoré à l’image d’un boudoir du 19e s., à travers portraits, glaces anciennes et objets orientaux. Sur la gauche, un petit couloir dessert une double penderie et les toilettes. En face, une porte ouvre sur un salon aménagé en jardin d’hiver, à l'atmosphère fraîche et reposante grâce aux plantes vertes, tables basses et canapé d’angle qui s'y trouvent. Enfin, la cuisine prolonge l’ensemble formé par les salons dans des tons de vert ; s'y côtoient vaisselier traditionnel, évier d'origine en pierre de Cassis, grande cuisinière et équipements modernes.
Le premier étage
Depuis le petit salon, un escalier droit en pierre, tout aussi blanc que la plupart des revêtements de la villa, accède au second niveau, qui réunit une chambre à coucher carrelée d'environ 10 m², des toilettes indépendantes et une salle d’eau. Le soin apporté à la décoration se retrouve dans la tête de lit en boiserie traditionnelle de cèdre ciselée et incrustée de nacre, ainsi que dans le ciel de lit en toile brodée du Pakistan. Dans la salle d'eau, un lavabo en cuivre chiné côtoie un miroir syrien, un verre en overlay d'opaline, et une étoile perse du 12e s. Un accès visuel au grand salon par une fenêtre masquée de croisillons de bois rappelle le traditionnel moucharabieh, qui permet au femmes de voir sans être vues.
Le bâtiment annexe
D’une superfine d'environ 40 m², il permet d’accueillir famille ou amis dans deux chambres indépendantes climatisées, agrémentées chacune d’une salle d’eau et de toilettes. La décoration, toujours sous influence mauresque, mêle kilim ancien, lampe égyptienne, table à thé en bois du Maroc peinte à la main, tête de lit en tissu brodé. Depuis l'une des chambres, à travers le dormant d'une porte en forme d'arche délicatement découpé et une fenêtre en bois sculpté, la vue plonge dans la piscine. Le bâtiment est également composé d'une salle de douche facilement accessible en sortant de la piscine. Chaque chambre ouvre sur une petite terrasse privative.
Le jardin et le parc
Entièrement composé par Frédéric Méchiche, le premier enfouit la villa dans un univers orientalisant à la foisonnante végétation. À partir de la terrasse, recouverte de toiles d'ombrage colorées, s’ouvre un jardin à la végétation particulièrement dense. Les essences méditerranéennes – lauriers-roses, cistes, figuiers et grenadiers – prolifèrent grâce à un forage relié à la rivière qui borde la propriété. Le clapotis de deux fontaines contribue à l'atmosphère qui domine les lieux, reposante et propice à la rêverie. D’une grande sobriété, composé et entretenu avec soin, le parc de plus de 7 000 m², clos de haies et de grillages, présente de nombreuses perspectives à travers les multiples implantations de massifs de bambous.
Ce que nous en pensons
Nappée dans la végétation de son parc comme un paysage saisi par la brume au petit matin, la villa, bâtie à la fin du 19e s., est un lieu aussi unique en France que paisible. Architecture et décor, aménagement et ameublement, bassin et jardin, tout a été pensé dans les moindres détails. Une maison à taille humaine qui s’adresse tout particulièrement aux amoureux de l’orientalisme.
Afin de préserver le travail de recherche et de décoration mené par l'ancien occupant, qui a transformé la propriété en un lieu d’une grande élégance où le rêve a tous ses droits, l’ensemble du mobilier, qui comprend de nombreuses pièces de collection, est vendu avec le bâti, lequel ne nécessite aucuns travaux.
1 630 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 401539
| Surface cadastrale | 7185 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 80 m2 |
| Nombre de chambres | 3 |
| Surface des dépendances | 39.6 m2 |
Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
