En Champagne, à une demi-heure d'Epernay,
une ancienne abbaye cistercienne classée en partie MH et ses gîtes sur 9ha
une ancienne abbaye cistercienne classée en partie MH et ses gîtes sur 9ha
Talus-Saint-Prix,
MARNE
champagne-ardennes
51270
FR
Situation
Dans la vallée du Petit-Morin, à une demi-heure d'Epernay, la propriété est particulièrement bien située, dans cette partie de la Champagne boisée et vallonnée où de petits villages sont encore très authentiques.
Au détour d'une petite route départementale, l'abbaye ne se découvre qu'au tout dernier moment, comme l'ultime récompense donnée aux voyageurs venus de loin.
Description
Fondée en 1142 par Saint-Bernard de Clairvaux, l'abbaye cistercienne est érigée autour de l'ermitage du Bienheureux Hugues-le-Reclus. Il lui donna le nom de "Notre Dame du Reclus" en mémoire du saint ermite venu vers 1128 vivre en solitaire, bientôt rejoint par quelques compagnons désireux d'imiter son exemple et partager sa solitude. Ils vivaient en "reclus", à l'écart du monde, isolés des villages et des hommes, se consacrant à la prière et à la méditation, dans un souci de pénitence et de contemplation.
En 1567, durant les guerres de Religion, les bâtiments conventuels subissent des dégâts considérables et perdent la moitié de ses bâtiments, l'église abbatiale est détruite et incendiée. Sur l'emplacement de la nef, les abbés se construisent un logis abbatial et l'église est reconstruite en 1770.
Avec la suppression de tous les monastères, la Révolution porta le coup fatal à l'histoire religieuse du "Reclus" et l'abbaye fut vendue comme bien national.
Sa restauration débute en 1928 et l'ensemble visible aujourd'hui est presque totalement achevé.
Cernée d'un mur d'enceinte en pierre, patiemment restaurée depuis des décennies par son actuel propriétaire, l'abbaye forme un véritable hameau avec de nombreuses dépendances presque toutes aménagées en gîtes.
Le parc, traversé par une source à ciel ouvert, est complété par une parcelle boisée.
En 1567, durant les guerres de Religion, les bâtiments conventuels subissent des dégâts considérables et perdent la moitié de ses bâtiments, l'église abbatiale est détruite et incendiée. Sur l'emplacement de la nef, les abbés se construisent un logis abbatial et l'église est reconstruite en 1770.
Avec la suppression de tous les monastères, la Révolution porta le coup fatal à l'histoire religieuse du "Reclus" et l'abbaye fut vendue comme bien national.
Sa restauration débute en 1928 et l'ensemble visible aujourd'hui est presque totalement achevé.
Cernée d'un mur d'enceinte en pierre, patiemment restaurée depuis des décennies par son actuel propriétaire, l'abbaye forme un véritable hameau avec de nombreuses dépendances presque toutes aménagées en gîtes.
Le parc, traversé par une source à ciel ouvert, est complété par une parcelle boisée.
Le logis abbatial
Edifié sur l'emplacement de la nef de l'église au 18ème siècle, ce vaste vaisseau de deux niveaux sous combles est construit en moellons recouverts d'un enduit à la chaux sous une couverture en tuile plate. Il est complété par un jardin d'hiver ajouté au 19ème siècle.
Ses façades en moellons hourdés à la chaux sont réhaussées par des chaînages d'angle en pierre de taille et deux bandeaux. La façade d'arrivée, qui fait face au portail d'entrée est sobre, animée par dix travées de baies légèrement cintrées.
La double porte d'entrée en chêne, surmontée d'une imposte vitrée est excentrée sur la droite de l'édifice. Elle est encadrée de pierre de taille en légère saillie et couronnée par un entablement en plein-cintre à retours.
La façade arrière s'ouvre par des portes-fenêtres sur une terrasse exposée au sud, et présente en son centre un fronton triangulaire percé d'un occulus et un balcon en fer forgé au premier étage.
Le rez-de-chaussée
La porte ouvre dans un hall traversant au sol en pierre blanche à cabochons noirs où prend naissance un élégant escalier en chêne avec une rampe en fer forgé. A sa droite, le salon, avec son parquet posé à l'anglaise, a la noble ordonnance des décors du 18ème siècle. Ses boiseries, qu'interrompent de grands panneaux peints dans le goût de Nicolas Lancret, sont ornées d'arabesques en relief. Un jardin d'hiver pavé de carreaux de ciment en damier avec une cheminée en marbre blanc du 19ème siècle lui fait suite. A la gauche du hall d'entrée, un long couloir distribue un bureau qui donne accès à deux petites caves voûtées. La salle à manger qui lui fait suite possède des boiseries d'appui et une cheminée en bois surmontée d'un trumeau intégrant un miroir. Vient ensuite un office/buanderie qui s'ouvre dans la cour d'honneur et communique avec la cuisine moderne, suffisamment vaste pour y partager ses repas avec une douzaine de convives. Elle se prolonge vers la chaufferie avec des toilettes et l'escalier de service, et en retour d'équerre vers l'aile du cloître qui subsiste.
Le premier étage
L'escalier débouche sur un couloir qui distribue quatre chambres dont trois avec des alcôves du 18ème siècle. La première, à la droite de l'escalier, particulièrement lumineuse par la présence de baies sur ses trois côtés, s'ouvre par une élégante porte du 18ème siècle dans une anti-chambre qui précède une garde-robe. Cette chambre, habillée de boiseries qui encadrent une cheminée et son trumeau intégrant une glace sur un parquet posé à l'anglaise, dissimule une salle de douche avec des toilettes à l'arrière de l'alcôve. La seconde chambre arbore un élégant parquet en points-de-Hongrie et une cheminée du 18ème siècle surmontée d'un miroir. La troisième chambre possède des boiseries d'appui et une cheminée en marbre du 18ème siècle sur un parquet posé à l'anglaise. La dernière chambre a perdu sa cheminée d'origine, remplacée par une copie en bois, elle arbore cependant un élégant trumeau aux motifs rocaille qui intègre un miroir et l'alcôve dissimule des toilettes. A l'extrémité du couloir se trouve une salle de bain avec une baignoire et une douche, deux toilettes et l'escalier de service qui rejoint la cuisine et l'étage sous les combles.
Les combles
Un palier se poursuit par un couloir qui dessert deux chambres où s'intercale une salle de douche. Ce niveau comprend également un vaste grenier d'environ 92m2 qu'il serait possible d'aménager en pièces supplémentaires.
La maison de gardien
Le logement de gardien prend place près du portail d'entrée dont les pilastres en pierre ronds sont probablement issus d'une partie du cloître détruit. Edifiée sur trois niveaux sous une couverture en tuile plate avec des baies en plein-cintre, elle comprend une cuisine, une salle de séjour, des toilettes, une chaufferie, deux chambres, un bureau, une salle de douche et deux petites caves voûtées. Elle est actuellement louée à l'année.
La chapelle et les anciens bâtiments de ferme
Ils sont inclus dans une vaste cour fermée par de hauts murs en pierre qui jouxte la cour d'honneur.
La chapelle, d'une surface d'environ 170m2 sous une hauteur sous voutes d'environ dix mètres, se trouve dans l'alignement du logis abbatial. Construite en moellons et pierre de taille, ses ouvertures sont en plein-cintre. Véritable coquille vide, elle a malheureusement perdu tout ses décors intérieurs.
Les anciens bâtiments de ferme sont aménagés en deux confortables gîtes en conservant au maximum les éléments architecturaux d'origine.
Un petit gîte d'environ 52m2 avec un garage comprend une cuisine au rez-de-chaussée, deux chambres, une salle de bain et des toilettes au premier étage.
Un grand gîte d'environ 162m2 avec un garage comprend une chaufferie, une cuisine, une pièce de vie, un coin télévision avec un four à pain, deux toilettes, une salle de douche et une chambre au rez-de-chaussée. Au premier étage, trois chambres, une salle de bain et des toilettes avec un grenier aménageable d'environ 68m2.
Trois bâtiments pourraient être également aménagés : les anciennes écuries avec trois boxes en bois sur deux niveaux pour une surface d'environ 72m2, les anciennes étables sur deux niveaux soit environ 250m2, et deux bâtiments de 15 et 96m2 environ.
Les bâtiments conventuels
Le bâtiment du 12ème siècle, en retour d'équerre du logis abbatial, qui renferme l'aile Est du cloître est un édifice massif, de plan rectangulaire, édifié en pierre de taille sur deux niveaux.
A l'intérieur, au rez-de-chaussée, se trouvent une salle voûtée en berceau cintré. Elle correspond à l'emplacement de la sacristie, unique sacristie médiévale d'une abbaye cistercienne encore conservée en Champagne.
L'aile du cloître et la salle capitulaire, voûtées d'ogives avec des chapiteaux dont les feuilles font des crochets indiquent une construction de la fin du 12ème siècle. Le sol est actuellement recouvert de plaques en bois afin de protéger les dalles en pierre.
Le premier étage est aménagé en gîte d'environ 212m2. Il comprend une vaste pièce de vie, huit chambres, une cuisine, deux salles de douches, deux toilettes et un débarras.
Un grenier d'environ 220m2 au-dessus pourrait être aménagé.
Ce que nous en pensons
Paix.. Silence..
Le vaste enclos a égaré son choeur mais il a gardé son âme.
L'abbaye accueille désormais ses hôtes avec confort mais il suffira de déambuler dans l'ancien cloître pour comprendre qu'elle a su aussi conserver le dépouillement de ses origines.
A l'heure des complies, Notre Dame du Reclus redit encore une fois sa confiance. Elle attend patiemment le pèlerin en quête de pureté qui viendra faire ici étape et animer cet exceptionnel ensemble.
1 800 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 893886
| Surface cadastrale | 9 ha 29 a 30 ca |
| Surface du bâtiment principal | 591 m2 |
| Nombre de chambres | +20 |
| Surface des dépendances | 1655 m2 |
| dont aménagées | 506 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
