Situation
L'adresse est située dans le centre de la région Pays de la Loire et du Maine-et-Loire, au sein d'un village de caractère traversé par une petite rivière, entouré de nombreux vignobles et dominé par l'un des plus importants châteaux de l'Anjou, dont le parc borde la propriété. Tous les commerces et services sont accessibles dans le bourg et le marché hebdomadaire est animé. Classés au patrimoine mondial de l’Unesco, les bords de Loire sont à portée immédiate. Angers et sa gare TGV, qui permet de rallier Paris en 1 h 30, avec une dizaine d’allers et retours par jour, est à 20 min environ. Enfin, l’accès aux autoroutes A85 et A11 est à proximité.
Description
La façade nord du logis donne sur le jardin autour de l’église, composé de pelouses et de bosquets. La façade sud donne sur un jardin régulier, orné d'un bassin en son centre. Une entrée secondaire ouvre sur une allée qui mène directement à une cour bordée, d’un côté, par un bâtiment de dépendances au sud et, de l’autre, par une grange angevine.
Le prieuré
Il est construit en pierre et en moellon, enduit à la chaux. Les encadrements des baies et les corniches sont en pierre de tuffeau. Édifié au 15e s. sur des caves, il est constitué d'un rez-de-chaussée, d'un premier étage et d'un second, formé de combles aménagés. Au 18e s., deux pavillons à étages prolongés par des dépendances ont été accolés à ses pignons. La tour d'escalier, qui double la façade nord, date quant à elle du 19e s.
Le rez-de-chaussée
Un salon d’entrée, au sol en pierre et à cabochon de marbre noir, abrite un départ d'escalier en bois. D’un côté, il dessert un bureau avec une cheminée en pierre de tuffeau, un sol carrelé de terre cuite et une porte vers la cour des dépendances. La pièce donne accès à deux chambres, dont une parquetée, avec poutres apparentes et cheminées en tuffeau, ainsi qu'à une salle d'eau avec toilettes. De l'autre côté, l’entrée dessert des pièces de réception, disposées en enfilade. Un premier salon au sol carrelé en terre cuite avec un plafond à la française et une cheminée en tuffeau précède une salle à manger avec des carreaux de ciment peint, des poutres apparentes et des boiseries ; cette dernière pièce communique avec un dégagement vers la tour d’escalier et des toilettes. S'ensuit un petit salon carrelé de terre cuite, avec poutraison également à nu et cheminée en tuffeau. Vient enfin une cuisine avec un sol carrelé en terre cuite, des poutres apparentes et une porte ouverte sur le porche.
Le premier étage
Desservi par les deux escaliers, il comprend quatre chambres aux sols carrelés en terre cuite ou parquetés, agrémentées d'une cheminée pour trois d'entre elles. Le reste du niveau est composé d'une salle de bains, de trois salles de douche et de deux toilettes séparées.
Le second étage
Desservi uniquement par l'escalier du salon de l'entrée, il est aménagé sous combles et divisé en deux chambres au sol en tomettes, auxquelles s'ajoutent un dégagement et une salle de bains.
Les dépendances
Dans le prolongement de la cuisine, de l’autre côté du porche, se trouvent une chaufferie, un local technique et un garage-atelier, atteignant une surface totale d'environ 100 m², surmontés d'un grenier. Dans le bâtiment situé en retour d’équerre, une étable de 67 m² environ jouxte un four à pain de 25 m² environ, avec également un grenier au-dessus. Enfin, en face, de l’autre côté de la cour, un préau de 40 m² environ est soutenu par des piliers en pierre de tuffeau.
L'ancienne église paroissiale
De plan et de maçonnerie datés du 11e s., ses élévations et recouvrements ont été modifiés aux 15e et 17e s. L'édifice est construit en pierre, moellon et tuffeau. Les encadrements des baies et les chaînages d'angle sont en tuffeau. Le chœur en demi-cercle est accolé au pignon est de l'édifice. Un escalier extérieur permettait d’accéder à une salle à l’étage aujourd’hui disparue. Une haute toiture d'ardoise à deux versants recouvre la nef tandis que le chœur est coiffé d'un toit circulaire. À l’intérieur, la voûte cintrée est lambrissée. Y subsistent quelques vestiges de peintures médiévales. L'édifice, inscrit MH en totalité et désaffecté depuis la Révolution, couvre une surface d'environ 200 m².
Les jardins
L'allée d'accès, au nord, traverse un premier jardin autour de l'église, aménagé en pelouse avec de nombreux bosquets d'arbustes et d'arbres de diverses essences dont un grand marronnier rouge. Au sud, un second jardin, à la française, structure l'espace avec des allées qui délimitent six massifs ; les trois premiers sont en pelouse et entourés de rosiers, tandis que les trois autres sont plantés d'arbres fruitiers pour l'un, de fleurs, de plantes aromatiques et de légumes pour les deux restants. L'axe principal est marqué par une première fontaine au croisement de deux allées et se termine sous la charmille par une seconde fontaine. Le jardin régulier est délimité à l'est et au sud par une charmille doublée d'une haie de cyprès de Layland et clos à l'ouest par la dépendance, dont le mur est orné de rosiers.
Ce que nous en pensons
Bien plus cantate que requiem, un ancien prieuré rénové et son église quasi millénaire inscrite MH, comme un hymne à la douceur de vivre et à l'histoire de l'Anjou. Soigneusement entretenus par les actuels occupants, les jardins et leurs allées délicatement fleuries participent assurément à l'aura et à l'atmosphère des lieux, empreinte d'authenticité et de tranquillité. Aux côtés de ses dépendances, le vaste logis a fait l’objet d’une restauration récente, respectueuse de ses éléments les plus remarquables. Il forme un cadre idéal pour une activité de réception ou pour l'habitation d'une grande famille, aux portes de la métropole angevine.
Référence 182482
Surface cadastrale | 7310 m2 |
Surface du bâtiment principal | 364 m2 |
Nombre de chambres | 8 |
Surface des dépendances | 230 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.