De la départementale traversant le petit hameau, entre les habitations, à l'est, un chemin goudronné mène rapidement au moulin bordé au nord par l'eau. Au-delà, du nord au sud, le ruisseau traversant la propriété est entre la maison et l'étang, un peu plus loin aux abords très boisés. Une petite île en son centre devient presqu'île quand le niveau d'eau est plus bas en été. L'étang en eaux closes peut être alimenté au nord. Au sud, une bonde s'ouvre sur la pêcherie permettant de récupérer les poissons en vidant l'étang.

Le moulin

Le bâtiment, orienté nord-sud, est de plan rectangulaire en moellons apparents, encadrements de baies et portes en pierre de taille dites "coquillères" pour ses petites incrustations de coquillages. La partie ancienne datant du 18e s., avec son toit à une croupe à l'est côté ruisseau, présente un étage à surcroît comme très souvent en Charente. À l'ouest, l'ancien moulin est prolongé par une partie plus récente d'un seul niveau, aux murs en crépis sable coiffés par un toit à deux pans et se prolongeant au sud par une petite véranda. L'ensemble est bordé au nord par une seconde véranda plus grande, au bord de l'eau du bief. Ce dernier vient jusque à cet endroit en réserve pour l'alimentation de la roue avant de continuer son chemin au sud. L'ensemble est entouré de grands arbres tels chênes, frênes, aulnes. À l'est, le ruisseau sépare la propriété du lac de 2 ha environ. De forme oblongue, il est encadré par de nombreux grands arbres. Du moulin, une passerelle permet de franchir le ruisseau avant d'atteindre l'étang, lui-même relié au ruisseau par un canal fermé en été et ouvert en hiver pour l'alimentation. Plus au sud, la pêcherie fait le lien pour "récolter" périodiquement les poissons entre le ruisseau et l'étang vidé à cet effet.

Le rez-de-jardin
Un escalier en pierre descend à "la salle des machines" du meunier, dont subsiste la meule en pierre et son mécanisme de roues dentées métalliques. Des colonnes en bois verticales montent jusqu'au plafond aux poutres à tête vue. Les murs sont en pierres apparentes. Le sol est dallé de carreaux.
Le rez-de-chaussée
L'accès s'effectue par la petite ou la grande véranda, l'autre extrémité de celle-ci donnant sur le ruisseau et ensuite sur l'étang par une passerelle. Au premier plan à gauche en entrant dans la véranda, un four à pizzas a été installé. Le mur en pierres apparentes du moulin est percé de l'entrée avec son encadrement en pierre de taille surmonté d'une corniche, à droite un œil-de-bœuf. Près de l'entrée, l'escalier accède à l'étage sous toiture. La pièce principale aux murs en pierres vues et au plafond à poutres apparentes est agrémentée d'une cheminée à jambages galbés. À sa droite, creusé dans le mur, le "potager charentais", typique de toutes les vieilles demeures charentaises, sert à chauffer les plats posés sur des grilles sous lesquelles les braises étaient disposées et récupérées dans le cendrier au niveau du sol. De l'autre côté, sous la fenêtre, subsiste l'évier en pierre. Deux portes-fenêtres mène au balcon au sud-ouest et au-dessus de la roue du moulin au sud-est. L'ancienne cuisine professionnelle d'un restaurant passé est équipée d'un point d'eau. Entre les deux pièces du rez-de-chaussée, un cabinet de toilette avec lavabo.
Le premier étage
Le niveau à surcroît de presque 80 m2 est à finir d'aménager. Des cloisons délimitent trois pièces ainsi qu'une pièce d'eau. L'ensemble éclairé par les fenêtrons est sous la charpente apparente.