En Bourgogne, à Nuits-Saint-Georges, un hôtel particulier du 18e s.
avec jardin clos, caves remarquables et ensemble complet de dépendances
Beaune, COTE-D'OR bourgogne 21200 FR

Situation

La petite ville de Nuits-Saint-Georges se situe à l’entrée de la route des Grands Crus, communément appelée « Les Champs Élysées de la Bourgogne ». Le classement des climats à l’Unesco en 2015 a contribué à étendre la renommée de la petite cité de caractère, qui ne manquait déjà pas de dynamisme, sans que son aménité historique et sa tranquillité n'en aient été atteintes. Remarquablement desservie par l’autoroute A6 qui permet de rallier Paris, Genève ou Lyon en 2 h, Nuits-Saint-Georges est aussi accessible facilement par le rail grâce à la liaison TGV qui permet de rejoindre Dijon en 15 min. L’aérodrome, à 10 min en voiture, est ouvert à l’aviation civile. Tous les commerces, structures et services de première nécessité sont situés à moins de 2 min à pied.

Description

L'hôtel particulier, par son emplacement et l'époque de sa construction, s'inscrit intimement dans l'histoire de la ville. Implanté bien avant l’Empire romain, le territoire de Nuits-Saint-Georges n’a eu de cesse de se développer. Au 14e s., des remparts ont été édifiés pour protéger la prospère petite cité des pillages dont elle était victime. Par suite, les nombreuses abbayes et seigneuries des alentours ont créé de grandes richesses issues de la viticulture, l’oléiculture, l'agriculture et la production de lin. Louis XIV fera même la promotion des vins de Nuits, recommandés par son médecin Guy Fagon.
Au début du 18e s., la sécurité du royaume de France incite à faire tomber les remparts et à faire construire de belles maisons bourgeoises et de nobles demeures. L’hôtel particulier a vraisemblablement été édifié à la place d’une construction plus ancienne dont certains indices architecturaux ont été conservés dans les caves. La petite histoire veut que Napoléon Bonaparte aurait séjourné brièvement à deux reprises à Nuits-Saint-Georges et dormi dans l'une des chambres de la propriété.
Visible depuis la route départementale qui relie Beaune à Dijon par une trouée entre les bâtiments des 17e et 18e s. qui l'environnent, l’hôtel particulier – bien que sans ostentation – se singularise par l'harmonie de ses proportions, par son toit de petites tuiles plates anciennes formant un camaïeu de teintes terre cuite, typiques de la Bourgogne, et par sa grande porte cochère en bois sculpté. Surmontée d'une imposte vitrée, cette dernière est encadrée d’une double rangée de pierres en bossage que souligne en son faîte une fine corniche en bicorne de pierres. Coiffé d'un toit en croupe percé d'œils-de-bœuf ou de lucarnes à fronton, le bâtiment présente une longue façade à enduit rose clair avec des baies cintrées encadrées de pierres, protégées de persiennes bleutées. À son retour d’équerre, marqué par des pierres en chaînage d’angle, la façade épouse le tracé de la route qui conduit au faubourg ouest. Une large et massive porte cochère en bois peint en bleu clair permet un premier accès à la cour et au jardin. À quelques dizaines de mètres, un portail automatique s'ouvre également sur la cour et les nombreuses dépendances qui la ceinturent.

L'hôtel particulier


Le rez-de-chaussée
Depuis la grande porte cochère en bois ouvragé côté rue, l'entrée piétonne mène à un large vestibule carrelé de pierres de Bourgogne à vocation de salle d’attente. Le rez-de-chaussée est divisé et aménagé de part et d’autre en une succession de sept bureaux, qui ont conservé des éléments d’origine : boiseries, portes et serrures, cheminées en pierre, plafonds à solives apparentes, sols à carreaux de terre cuite, parquets en chêne à petites lames en échelle et volets en bois. Depuis la salle d’attente, une discrète porte introduit un modeste vestibule où prend naissance un remarquable escalier de pierre suspendu à retour avec jour et avec un départ de marche en volute. Une rampe en fer forgé à simples arabesques avec fine main courante accompagne la montée, chapeautée à son départ d’un décor gothique à double clé pendante. Au centre du plafond du deuxième étage, un décor de gypse ornemente un luminaire. Sous l’escalier, une petite porte s'ouvre sur le bureau principal, orné de boiseries et illuminé par deux baies avec vue sur le jardin. Une autre porte conduit à une modeste cour au centre du bâtiment, depuis laquelle se découvre l'architecture en U de sa face intérieure. Le bâtiment est flanqué de deux petites ailes symétriques en retour, qui disposent d’accès indépendants de plain-pied à l’arrière des bureaux actuels ainsi que des locaux techniques.

L'étage
L’escalier conduit à un vaste palier où un sas vitré isole l'accès à l’appartement de la cage d’escalier tout en gardant la lumière de la baie qui s'ouvre sur la cour intérieure. Un couloir à droite distribue deux chambres à coucher simples dans le retour d’aile, une salle d’eau et des toilettes. Une porte s'ouvre sur une cuisine carrelée et un dégagement technique en soupente. En enfilade côté rue, se succèdent une salle à manger – avec parquet en continu à l’anglaise, alcôve encadrée par deux pilastres et quelques carreaux de ciment qui marquent, au sol, l'ancien emplacement d'un poêle – et un salon avec cheminée ornée d'un trumeau simple à liseré. Les pièces sont également desservies par un couloir côté cour, qui se poursuit jusqu’à deux petites chambres simples avec vue sur rue, placards et garde-robes, ainsi qu’à la chambre principale en retour d’aile avec salle de bains et toilettes. Une porte mène aux combles, une autre accède à droite au rez-de-chaussée par un escalier en bois, qui conduit à un petit vestibule précédant l'un des bureaux, à une pièce et à un local technique.

Les combles
L’escalier aux marches en pierre se poursuit par des marches en bois mêlées de terre cuite jusqu’aux différents greniers qui forment le dernier niveau. Un aménagement des lieux pourrait tirer partie de la hauteur sous charpente, de l’excellent état de la poutraison ainsi que de la présence de lucarnes.

La cave
Au sous-sol, quatre caves voûtées en pierre, d'une qualité architecturale exceptionnelle, se tiennent en enfilade, accessible, depuis l'extérieur par un escalier en pierre, près de la porte cochère, en retour d'aile du bâtiment. De plus, la propriété en possède trois autres sous les dépendances, ce qui porte la surface exploitable des caves à environ 720 m².

Les dépendances

La cour intérieure est ceinturée de nombreux bâtiments asymétriques. Près de la noble demeure, un bûcher, un four à pain et un local technique sont harmonisés par des toits en tuile plate avec touches vernissées formant des motifs géométriques colorés. Une maison élevée sur une cave voûtée en pierre de taille est composée d'une remise en rez-de-chaussée et d'un logement de trois pièces habitables à l’étage. Au fond de la cour, se succèdent un grand atelier, deux garages, un local de stockage avec un petit quai de chargement élevé sur deux caves et deux grandes remises à étage. Deux portails – l’un, ancien, au plus près du bâtiment noble et l’autre, automatisé, par une grille près des remises et ateliers – permettent des accès indépendants. Une partie de la cour gravillonnée accueille un vaste emplacement en béton désactivé au plus près des constructions à usage professionnel.


Le petit logement
Habitable et étendu sur environ 60 m², il est situé à l'étage d'une des dépendances et composé d'une petite entrée, d'une cuisine, d'un salon-salle à manger, d'une chambre à coucher ainsi que d'une salle de douche avec toilettes.

L'atelier
La propriété dispose de deux ateliers, qui totalisent une superficie de près de 265 m².

La remise
Au nombre de deux, elles sont vastes et comportent chacune un grenier.

Le garage
Au nombre de deux également, ils sont placés en fond de cour et fermés.
La cave
Toutes les trois voûtées, elles ont été bâties en pierre de taille sous les dépendances.

Le jardin

Bien que de modestes dimensions et entièrement clos, il a conservé sa grille en fer forgé d’origine – du 18e s. – qui repose sur un soubassement en pierre. La grille s'ouvre face à la cour en U par un petit portail à double battant orné de fines volutes. La pelouse centrale est divisée en deux parties symétriques par une allée dallée. Charmilles, arbres de Judée, tilleuls et charmes s’écartent pour conduire l’accès piéton jusqu’à une petite tonnelle couverte d’une glycine. Un banc en pierre permet le repos et la contemplation des bâtiments, à l’abri de la vie dans la cour. Enfin, un puits avec margelle en pierre agrémente l'angle extérieur du jardin.

Ce que nous en pensons

La propriété entièrement close, bien que située à l'orée du centre historique, permet simultanément une vie privée et professionnelle à l’abri des regards. Les nombreuses dépendances ainsi que les prestigieuses caves pourraient aisément retrouver leur fonction viticole d’origine et créer un développement d’accueil touristique et activités connexes. La reconnaissance par la ville de Nuits-Saint-Georges de l’hôtel particulier en tant que bâtiment remarquable est un atout pour la préservation de l’architecture de l'édifice sans être un handicap pour son développement potentiellement commercial. Disposant de trois entrées distinctes, la vie à l’intérieur de la propriété est aisée et cloisonne les espaces tout en ouvrant les perspectives. Un ensemble immobilier rare grâce à ses multiples possibilités.

Vente en exclusivité

1 500 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 769472

Surface cadastrale 2150 m2
Surface du bâtiment principal 400 m2
Nombre de chambres 5
Surface des dépendances 470 m2
dont aménagées 58 m2



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Au nord de Beaune

Anne Gros +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.