Situation
Situé dans le nord-ouest du département de l'Aude, à proximité de Castelnaudary, le petit village de Laurabuc fait partie de l'ancien "Pays de Cocagne", le Lauragais, qui s'étend sur une zone allant de Toulouse à Carcassonne. Riche en paysages bariolés du fait des multiples cultures agricoles qui y ont été développées, c'est aussi une région marquée par un fort passé historique rattaché au catharisme.
L'autoroute, à moins de 15 min, permet un accès rapide à l'aéroport de Toulouse, qui se situe à 70 km de la propriété.
Description
La demeure a conservé tous ses éléments d'origine, notamment ses sols qui, au rez-de-chaussée, se déclinent en carreaux de ciment de couleurs et de formes variées, différents dans toutes les pièces, apportant fantaisie et élégance à une habitation à l'ornementation très travaillée. Aux étages, les sols sont recouverts des tomettes carrées d'origine en terre cuite.
Enfin, formant d'utiles dépendances, un atelier et un garage sont attenants à la bâtisse ; une petite maison à un étage, à rénover entièrement, se situe plus haut dans le jardin.
La maison de village
Entièrement rénovée dans le respect des matériaux traditionnels employés pour sa construction et typiques de l'époque ou de la région, elle présente des façades rythmées par de multiples baies, que ce soit côté rue ou côté jardin, ainsi qu'une distribution "classique" quelque peu revisitée, avec des pièces de vie essentiellement au rez-de-chaussée et les pièces de nuit presque toutes au premier étage.
Le rez-de-chaussée
Derrière la lourde porte d'entrée principal en bois, le hall atteste la qualité de la rénovation accomplie dans la demeure. Le sol, couvert de dalles en ciment de divers motifs et couleurs, donne le ton. À droite, une porte dessert une chambre avec salle d'eau et toilettes. Deux baies illuminent la pièce, d'un blanc immaculé, à l'atmosphère délicate, qui honorera la venue d'amis durant l'été. Plus loin dans le couloir, une seconde porte dévoile une cuisine, déclinée dans des tons gris et noir ; un dallage en damier vert et blanc participe d'un décor qui allie le cachet et la qualité des éléments originels à la fonctionnalité et au confort d'aménagements récents.
À gauche, se tient un bureau, éclairé par deux fenêtres cintrées, avec des lambris d'appui en bois peint, un sol en carreaux de ciment aux couleurs vives et une cheminée en marbre qui en font une pièce remarquable d'authenticité. Le dernier espace du niveau, une salle à manger qui fait immédiatement suite à l'escalier à gauche, présente comme atout majeur un accès direct au patio qui borde la maison sur un côté. Également parée de lambris muraux moulurés, agrémentés d'une cheminée en marbre veiné aux teintes orangées et surtout d'un sol en carreaux de ciment aux motifs colorés, elle diffère encore des autres pièces du rez-de-chaussée, chacune singularisée par une décoration unique et racée.
Le premier étage
Desservi par un escalier en bois massif, le couloir distribue trois grandes chambres et un salon. Toutes ont conservé leurs cheminées en marbre d'origine et leurs tomettes carrées. L'une d'elles dispose de sa propre salle de bain, les deux autres elles bénéficiant d'une salle de douche commune. Passé une bibliothèque maçonnée faisant face à l'escalier, se tient enfin le salon, aux teintes claires et chaleureuses, qu'illuminent de grandes baies dont les encadrements ont été changés pour améliorer l'isolation thermique. Une porte vitrée lui assure un accès direct au jardin.
Le second étage
Il est entièrement occupé par une vaste pièce sous combles transformée en un grand salon dévolu à la détente, où les volumes ont été optimisés, les poteaux de soutènement en vieux chêne ayant permis de créer et de délimiter des espaces aux atmosphères distinctes. Le sol est là aussi couvert des tomettes d'origine.
Les dépendances
L'atelier et le garage, d'une surface de quelque 60 m² chacun, sont attenants à la bâtisse principale. Haut de deux niveaux et communiquant directement avec la maison, le premier pourra permettre d'agrandir l'espace habitable. D'aucuns sauront l'aménager en respectant le style et la décoration existante pour en préserver l'harmonie. Le second, qui bénéficie d'un accès direct depuis une ruelle, autorise quant à lui à stationner des voitures de collection, entre autres possibilités.
Enfin, la petite maison, bâtie tout en haut du jardin, saura s'adapter à divers desseins, et peut-être abriter une piscine, qui fut l'objet d'un projet inaccompli par les occupants actuels.
Le jardin
Clos de murs, il est organisé en terrasses, reliées entre elles par un escalier en pierre. Tout y a été pensé de façon harmonieuse, en complantant des arbres et des massifs arbustifs de différentes essences. Témoignant d'un grand intérêt esthétique et paysager, les espaces verdoyants, bordés d'aires gravillonnées et de terrasses carrelées de terre cuite dont l'une forme un patio ombragé tourné vers le sud et l'ouest, mélangent plantes méditerranéennes et arbres centenaires dont un marronnier, un érable à feuilles de frêne, un cognassier et un olivier. S'y trouve également un puits, masqué derrière une porte en bois.
Ce que nous en pensons
Une maison raffinée et authentique, aux lignes, formes et couleurs élégantes et harmonieuses, qui marient des styles décoratifs puisant dans plusieurs siècles avec une finesse pleine de liberté. Le jardin, composé et entretenu dans le même esprit, concourt à faire de l'endroit un lieu chaleureux où couler de paisibles journées et des soirées festives à l'abri des regards indiscrets. Les futurs occupants pourront s'approprier la demeure sans avoir à effectuer le moindre travaux tant la rénovation, d'une irréprochable qualité, fut réalisée avec classe et audace, dans une invention et une précision qui rendent son esthétique unique.
Référence 538001
Surface du bâtiment principal | 320 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.