Au cœur de Quimper, un hôtel particulier,
demeure et atelier de l'architecte Gustave Bigot
Quimper, FINISTERE bretagne 29000 FR

Situation

En Bretagne, la capitale de la Cornouaille et préfecture du Finistère met en scène l'alliance heureuse des terres et de la mer. Enchâssée aux creux de sept collines, elle est distante d'une vingtaine de kilomètres de l'océan et vit au rythme des marées grâce à la rivière Odet qui la traverse. Elle offre aux quimpérois un cadre de vie préservé d'une grande richesse patrimoniale tout en les faisant bénéficier des services d'une agglomération d'échelle régionale.

Description

L'hôtel particulier est au calme d'une voie secondaire, à deux cents mètres du cœur historique de la ville, à toute proximité et égale distance des quais de l'Odet et du Steir. Achevé en 1890, il fut l'œuvre, l'habitation et l'atelier de l'architecte diocésain Gustave Bigot. Son père Joseph avait avant lui beaucoup œuvré, en Finistère notamment, en dressant en 1854 les deux flèches néo-gothiques de la cathédrale Saint-Corentin.
L'immeuble est implanté classiquement en léger recul, le long de la voie publique. D'orientation est/ouest, il comporte trois niveaux et dispose d'un jardin paysagé parfaitement privatif.

L'hôtel particulier

L'immeuble, de plan carré, est construit en moellon enduit. Coiffé d'une toiture à la Mansart, il comporte trois niveaux.
L'ensemble se compose d'un corps de logis principal percé de quatre travées irrégulières. Un corps d'entrée latéral d'une seule travée -légèrement saillant sur la façade rue, en retrait sur la façade jardin- lui a été accolé.
Côté rue, la façade est tournée vers le levant. L'architecte y a exprimé pleinement son éloquence dans un travail sur les percements. Il a marié, à chaque niveau, la variété des gabarits, des modénatures et des ornements des baies. Notamment pour les lucarnes de toit géminées, à linteau saillant, ornées d'impostes sculptées ou encore le linteau sur coussinet lui-même surmonté d'une imposte en anse de panier pour la porte d'entrée.
L'harmonie de la composition de cette façade tient aux chaines d'angle harpées, aux encadrements de baies, aux bandeaux d'étage moulurés, aux ferronneries des garde-corps de fenêtres. Les décors de corniche en carreaux de céramique vernissés accompagnent les fenêtres du second niveau et le fronton commun aux lucarnes géminées.
Le décor de la façade sur jardin se réduit plus modestement aux encadrements de baies en granit en légère saillie, aux ferronneries des garde-corps et à la marquise protégeant le perron.


Les caves
A partir du vestibule d'entrée, l'escalier descend vers six caves qui s'étendent sous l'habitation. Elles sont toutes, à l'exception de la cave à vins, éclairées par des soupiraux protégés de ferronnerie. Un escalier de service à usage de la domesticité ancienne y dessert aussi indépendamment la cuisine.
Le rez-de-chaussée
La distribution originelle n'a pas été modifiée depuis la construction de la demeure. La porte d'entrée ouvre sur un petit vestibule. Une porte ouvre sur l'escalier qui mène au sous-sol. Quelques marches de pierre taillée débouchent sur un couloir traversant vers le jardin. Au milieu de ce dernier, s'ouvre, d'un côté, le vestibule du corps d'habitation et, de l'autre, l'escalier latéral qui desservait indépendamment les locaux d'activité professionnelle du maître des lieux ainsi que les chambres des domestiques situées au troisième niveau. Les éléments de décor du dix-neuvième siècle subsistent : boiseries, verres gravés, verres colorés, peintures murales en faux marbre… Ce vestibule distribue quatre pièces principales. L'ancienne cuisine (sur rue) fait face au petit salon et, en enfilade, le grand salon et la salle à manger. Au travers des vitraux des fenêtres de la salle à manger, on aperçoit les végétaux du jardin. Dans cette pièce majeure, le manteau de la cheminée en bois a été sculpté des initiales de l'architecte et son tableau décoré de carreaux de céramique. Les sols de la cuisine et du couloir sont carrelés. Ceux des pièces de réception sont revêtus de parquet de chêne à points-de-Hongrie. Un petit couloir conduit vers des toilettes.
Le premier étage
L'escalier central, enclos, rampe sur rampe, débouche sur un couloir qui dessert quatre chambres principales. La chambre de maître, sa salle de bains et sa garde-robe spacieuse sont sur le jardin. Deux chambres disposent d'un cabinet de toilette et d'une garde-robe. L'une est précédée d'une antichambre (également desservie par l'escalier latéral). Une pièce supplémentaire à usage de débarras est située à l'extrémité du couloir.
Le deuxième étage
Un appartement indépendant, accessible par les deux escaliers, a été aménagé. Un large dégagement distribue une cuisine, une salle à manger, un petit salon, deux chambres, un débarras, une salle de bains et des toilettes. L'escalier secondaire accède à la cuisine et à la salle de bains. Située en corniche de son plafond, une frise stuquée représente les neufs muses de la mythologie.

Le jardin

Le couloir traversant permet, en descendant quelques marches, d'accéder au jardin. Dans le petit salon, une porte-fenêtre à double battant ouvre sur un perron orné d'une marquise elle-même complétée d'une balustre en ferronnerie et ourlée d'une ancestrale glycine blanche. Une terrasse pavée de dalle de pierre fait le lien entre la demeure et le jardin. Elle se prolonge en deux allées dallées de même facture.
Orienté côté ouest de la parcelle, ceint de hauts murs de pierre, le clos arboré est harmonieusement proportionné et paysagé. Un parterre enherbé met en scène un magnolia centenaire. Il est aussi planté de nombreux autres végétaux et arbustes décoratifs.

Ce que nous en pensons

La demeure, créée sous l'égide des "neufs muses", inspiratrices et protectrices des Arts, est une figure du paysage urbain quimpérois. Sobre sans être austère, elle est élégante sans ostentation.
Ses composants structurels sont en bon état. Nombre de ses décors hier brillants nécessitent une restauration.
Les muses appellent aujourd'hui dans leur demeure les nouveaux hôtes qui auront à cœur, dans le respect des savoir-faire artisanaux, de contribuer à réparer la trace du "temps qui est passé", de valoriser les matériaux et espaces d'hier en les mettant en cohérence avec les usages et besoins du monde contemporain.
L'âme préservée des lieux saura toucher les mentors qui magnifieront les modénatures, les volumes et les factures d'hier. La situation attractive de l'immeuble est très certainement un atout de réussite dans la mise en œuvre de chaque projet.

998 900 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 226832

Surface cadastrale 659 m2
Surface du bâtiment principal 450 m2
Nombre de chambres 9

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Conseiller
Pays de Cornouaille

Isabelle Pessemier +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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