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La vie moderne pousse parfois à rechercher une retraite loin de l’agitation consumériste qui brasse le quotidien. Se tourner vers un certain dépouillement est une quête qui trouvera ici son plein épanouissement. Les ondulations des monts et des pâturages cantaliens bercent le regard sans autre rupture que l’horizon lointain piqueté de sommets enherbés. Le silence, ponctué par les murmures de la vie sauvage, les sonnailles des rares troupeaux et le souffle du vent, laissera libre cours à la rêverie et à la méditation. La vie ici est intérieure, nourrie de la seule nature à perte de vue. On se retirera le soir après avoir observé une dernière fois la voûte céleste qu’aucune lumière ne vient perturber, à l’abri de ces pierres séculaires que l’homme a façonnées en un refuge pastoral sauvé de l’abandon et désormais dédié au seul plaisir d’être et de contempler.
Peu de régions en France ont traversé le vingtième siècle sans payer un lourd tribut à l'industrialisation ou au développement du tourisme. Le Cantal a été épargné. Pays des volcans, le ressenti y est très particulier la force tellurique vous ébroue, l’authenticité vous conforte ! La montagne est parsemée de burons, petites maisons de pierres qui servaient à la fabrication du Cantal pendant les périodes de transhumance. En passant un jour de randonnée devant le Buron de Niercombe nous n’avons pas supporté l’idée que nous étions peut-être les derniers à le voir debout… Ce n’était pas raisonnable, mais nous gardons de cette grande aventure, un petit zeste de fierté et beaucoup de bonheur !
Le défi des burons, c'est de faire léger avec du lourd... Entièrement construits en pierre sèche, l'équilibre se fait par la qualité de la voûte à encorbellement, en berceaux, par recouvrement. Tout témoigne de la force et de l'intelligence de l'homme, une petite signature au milieu de la nature.
Vieux de trois cents ans, il était le lieu de maturation des tomes de cantal pendant les mois d'été. Après guerre, les normes de fabrication du fromage ont pratiquement mis fin à la transhumance des vaches laitières remplacées par les troupeaux liés à la reproduction. Les burons ont ainsi été délaissés et par manque de surveillance et d'entretien ont commencé les uns après les autres à s'écrouler. En 2005, lors de notre premier passage, toute la partie avant du buron était effondrée, son espérance de vie était d’un ou deux hivers. Niercombe est un des burons les plus éloignés de sa ferme d’origine, il fallut donc construire une piste de cinq kilomètres tout en préservant la magnifique forêt de hêtres qui l’entoure et surtout faire un choix de reconstruction le plus fidèle à ses origines.
On se chauffe au bois, on s'éclaire à la bougie, on se croit seul au bout du monde... La décoration a été faite avec le plus d'éléments naturels possibles comme les pieds de la table avec des souches de hêtres voisins. Dominant les vallées du Cantal sur 360°, on découvre toute la géographie de la région, les hauts plateaux, la pointes des volcans, les villages lointains en contrebas... C'est avant tout un sentiment de sérénité qui vous touche en premier... un retour à l'essentiel.
En général, on va au buron pour se retrouver soi-même, et pour mieux aller vers l'autre à la fin de cette belle aventure. Les randonnées sont l'activité essentielle, avec la lecture, la contemplation… et de bonnes grillades accompagnées d'un bon vin.
1600 € la semaine
1000 € le week-end
Organisé sur deux niveaux, le buron peut accueillir quatre personnes. La pièce à vivre, chauffée par un insert, est aussi un espace à dormir. Dans cet univers un peu « brut », une vraie salle d'eau est installée avec douche et eau chaude, lavabo et toilettes, ainsi qu'une cuisine avec un réfrigérateur et un réchaud au gaz. Le tarif weekend comprend une troisième nuit offerte.
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