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Son imposante stature, visible sur les hauteurs de la colline, et son style néoclassique bien marqué évoquent d’emblée un passé prestigieux. L’histoire le confirme : la reine Victoria, venue rendre visite en 1891 à son amie Alice de Rothschild, en fit son lieu de séjour. À l’époque, le Grand Hôtel de Grasse accueillait la bonne société, notamment britannique, désireuse de profiter du calme et du climat doux et tempéré de la ville aux mille parfums. Les années ont passé, les habitudes ont changé et le Grand Hôtel s’est transformé. Pourtant, dans l’appartement ici proposé, quelque chose demeure de ce temps où l’on menait grand train : un confort élégant, de grands et lumineux espaces et bien sûr une vue imprenable sur la Méditerranée. Dans le jardin, à l’ombre des palmiers, nul doute que les visiteurs se laisseront gagner par la douceur de vivre que la reine Victoria avait tant appréciée.
Cette région nous a séduits par son climat et Grasse par sa situation géographique – entre mer et montagne. Le hasard a voulu que nous achetions cet appartement, situé dans l’ancienne orangerie du Grand Hôtel de Grasse. Apprenant que la reine Victoria y avait séjourné nous avons eu envie d’en savoir plus : les photos d’époque, la traversée du yacht royal, le voyage en train, l’accueil, son séjour, ses bonheurs et malheurs, tout cela nous a captivés.
L’immeuble est de style néoclassique à l’instar de nombreux palaces de la Côte d’Azur. Sa construction a résulté d’une initiative inspirée des villes du littoral. Le Grand Hôtel a été construit par la société des Terrains du Littoral et les architectes cannois Charles Baron et Laurent Vianney pour attirer à Grasse une riche clientèle d’hivernants. En 1897, l’hôtel se composait uniquement de la partie gauche actuelle : un avant-corps central et deux ailes de trois travées de part et d’autre. En 1904, trois travées de trois étages à l’est et un rehaussement d’un étage de l’aile à laquelle elles sont raccordées ont été ajoutés. De nouvelles constructions suivront en 1910 : remises, écuries, greniers à foin, un nouvel agrandissement du bâtiment à l’est et un deuxième avant-corps à fronton prolongé de trois nouvelles travées ; l’hôtel gagne alors sa physionomie actuelle.
Le Grand Hôtel a été inauguré fin octobre 1882. Il marquait le début d’une réelle activité touristique comparable à celle des stations de bord de mer mais avec les nombreux atouts d’une ville de moyenne altitude. En 1895, il est donné à bail à Henri Saudan, jeune hôtelier suisse de 24 ans qui dirigeait déjà un hôtel à Zermatt, qui en devient le propriétaire en 1897. Polyglotte, ce dernier attire une clientèle anglo-saxonne et décide d'ouvrir également en été. C'est le seul hôtel mentionné sur le guide Michelin de 1913. Pendant la dernière guerre, l'hôtel est successivement occupé par les troupes italiennes, allemandes puis franco-américaines. Henri Saudan décède en 1945. L'hôtel est transformé en immeuble et la propriété achève d'être lotie en 1948. L'hôtel a été restauré et réaménagé en 1990. C'est à présent une copropriété d'une dizaine d'appartements, le "Domaine du Grand Hôtel".
La vue panoramique sur le littoral et la mer confère à Grasse le titre mérité de « Balcon de la Méditerranée ». La ville dispose d’une position privilégiée, située à quinze kilomètres de la mer et à 340 m d’altitude. L’Unesco a inscrit à son patrimoine immatériel « le savoir-faire de la ville en matière de parfum ». Notre appartement offre un confort moderne, une vue imprenable sur la vieille ville et une situation idéale pour des balades jusqu’aux jardins de la princesse Pauline, au Musée international de la Parfumerie ou à la Villa Musée Jean-Honoré Fragonard. L’aisance de sa situation permet également de découvrir l’univers médiéval de Grasse, au travers de ses porches, placettes et chapelles aux influences romane et lombarde : les teintes ocres des maisons apaisent et marquent son caractère purement méridional.
Labellisée Ville d’Art et d’Histoire et capitale internationale des parfums, Grasse reçoit la visite de 10 % des touristes de la Côte d’Azur mais la vie locale n’en est pas impactée et le soir venu elle redevient une ville provinciale. La pâtisserie Weil, lieu prisé des gourmets, propose des baguettes craquantes, des pâtisseries et des pains délicieux. Le Jardin de la Princesse Pauline, jardin d'empire qui porte le nom de Pauline Borghèse, sœur cadette de Napoléon Ier, offre un panorama sur la cité grassoise jusqu’à la baie de Cannes. Chaque année, depuis 1946, Grasse célèbre le jasmin, le premier week-end d’août. Au "Caffé César", au cœur du village d’Opio, deux chefs, Thierry Molinengo et Fréderic Bogé, accordent leurs talents sur le piano de la cuisine. La Table de "l'Auberge du Vieux Château" à Cabris vient d'obtenir une jolie toque Gault & Millau.
1500 € - 1900 € la semaine
D'une surface de 122 m2, l'appartement est en rez-de-jardin surélevé. Il dispose d'un grand séjour, d'une cuisine, d'une suite avec un dressing et une salle de bains. Un grand couloir conduit à une seconde chambre avec sa salle d'eau et à une buanderie équipée de nombreux placards et rangements.
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