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Dans la ville fortifiée aux rues étroites et pavées, où les maisons à colombages succèdent aux portes médiévales, la villa insuffle un air audacieux sur cette cité multiséculaire. Blottie dans son jardin ombragé, elle semble guetter les allers et venues des voiliers sur le canal qui mène du port aux eaux parfois capricieuses du golfe et plus loin au grand large. Sans doute un peu jalouse de leur mobilité, elle en a pris la forme comme pour entreprendre elle aussi, avec ses hôtes, un voyage au long cours dans les senteurs marines, le cri des mouettes et le cliquetis des drisses sur les mats. À l’intérieur, cette forme d’espièglerie s’exprime dans les couleurs vives de la décoration et le mobilier contemporain mêlé aux meubles de famille. On larguera donc ici les amarres en toute quiétude, heureux de cette liberté donnée aux rêves et aux pensées comme aux retrouvailles en famille ou entre amis.
Mes racines bretonnes plongent profondément dans le golfe du Morbihan où ma famille vient en villégiature depuis deux siècles, et j’ai grandi bercé par les souvenirs de mes arrière-grands-parents jusqu’à ceux de mon père. Aussi, lorsque pour nous s’est posé la question d’un retour aux sources, le choix de Vannes s’est imposé naturellement. Désireux de ne pas dépendre de notre voiture tout en appréciant au quotidien la chance d’habiter une ville en bord de mer, nous avons identifié cette maison qui est à équidistance du centre médiéval et des espaces naturels bordant le golfe, nous permettant de vivre sans croiser de voiture, simplement en longeant le port par l’ancien sentier de halage. Enfin, le quartier très calme et le jardin en surplomb du port face aux voiliers donnent un sentiment d’évasion alors que nous sommes au cœur de Vannes.
Pendant moderne aux villas d’armateurs lui faisant face sur la rive droite, la Villa M est le fruit de l’imagination d’un constructeur naval audacieux. Il l’a voulue telle la proue d’un bateau qui s’avance vers l’eau, à la fois protégée des regards et largement ouverte sur son jardin et le canal. En reprenant la maison, nous avons cherché à mettre en valeur son jardin en développant plusieurs espaces intimistes et en ouvrant la perspective sur les bateaux empruntant le canal.
La maison a été dessinée dans les années 1970 puis construite dans les années 1980. Désireux de ne pas quitter la mer des yeux, le commanditaire de la maison a choisi le dernier emplacement du port pour être certain de ne pas risquer d'être privé de sa vue. Surtout, il a choisi ce terrain car il surplombe le chantier naval, aujourd'hui dédié à l'hivernage des bateaux, pour rester à proximité des voiliers qu'il chérissait tant.
Grâce à son emplacement exceptionnel, la maison est une merveilleuse base arrière, où se reposer à l’ombre de ses arbres en regardant le ballet des bateaux, ou en se détendant dans le spa. Elle permet surtout d’oublier sa voiture : en prenant le sentier de halage au pied de la maison, le centre historique de Vannes est à 800 mètres, avec ses remparts, ses ruelles médiévales aussi charmantes que vivantes, ses tables réputées et son joli marché. Toujours via ce sentier piéton, l’embarcadère des bateaux-bus permet chaque jour de découvrir une nouvelle île, avec ses plages et ses petites criques paradisiaques : l’île d’Arz, l’Île-aux-Moines, Ilur mais aussi Houat, Hœdic et Belle-Île. Enfin, une balade à vélo ou un jogging au lever du soleil dans les espaces naturels protégés au bout du sentier permettent d’entamer ou de clôturer une journée entre fermes anciennes et vaches, pinèdes et mouillages pittoresques.
Outre son marché célèbre le mercredi et samedi, la ville médiévale regorge de bonnes adresses gastronomiques. Notre préférence va à « La Tête en l'air », dont le menu à l'aveugle lui a permis de décrocher cette année une étoile au Michelin. L'apéritif étant un moment sacré en Bretagne, le « Café de la Poissonnerie » face à la halle aux poissons offre un cadre authentique et une ambiance chaleureuse, surtout le samedi midi. « Le Corlazo », plus belle terrasse à l’extrémité de la pointe de Conleau, accessible depuis la maison par le sentier côtier, est idéal pour prendre un verre le soir face aux arbres et aux bateaux. Autre terrasse, celle des établissements ostréicoles Jegat à Arradon, où les huîtres et palourdes farcies prennent une saveur toute spéciale face au soleil couchant les pieds dans l’eau. Les « maxi catamarans » d'Anne Caseneuve pour découvrir les îles du golfe, lors d'excursions de quelques heures ou d'une journée. Le château de Suscinio, magnifiquement restauré, dominant une des plus belles plages de la région, propose de découvrir le mode de vie du duché de Bretagne.
3250 € - 4250 € la semaine
Le salon avec cheminée s'ouvre sur le jardin, avec de grandes baies vitrées. D'un côté il est jouxté par la salle à manger, de l'autre par un bureau-bibliothèque. Ce dernier, aux heures des grandes familles peut aisément se transformer en seconde salle à manger. La cuisine semi-dînatoire donne directement sur la salle à manger. La chambre du rez-de-chaussée avec lit double dispose de sa propre salle de bains avec baignoire et donne sur le jardin. À l'étage, quatre chambres, deux avec lits doubles, deux avec deux lits simples, se partagent une salle de bains, et une salle de douche. Le sous-sol offre une salle de jeu avec baby foot ou dînette pour les enfants et donne la possibilité de deux couchages supplémentaires. La buanderie mitoyenne accueille le lave-linge séchant et un lavabo. Dans le jardin se trouve un jacuzzi en cèdre rouge pour six et une douche extérieure permet de se rincer au retour de la plage. La cour permet de garer aisément trois voitures, une station de chargement pour véhicules électriques est proposée en sus. Une impasse à proximité immédiate peut accueillir les véhicules supplémentaires.
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