À Sabran, dans le Gard provençal, un ancien clos de ferme
dans un hameau, ses cours, son jardin et sa chapelle
Sabran, GARD languedoc-roussillon 30200 FR

Situation

À l'écart du village de Sabran, dans l’un de ses huit hameaux, typiques du sud-est de la France, fortement marqué par l'empreinte romaine et aujourd'hui par l'activité viticole, la propriété s’est développée au fil des siècles grâce aux diverses cultures agricoles environnantes.
La commune, autrefois l'une des plus importantes du sud du fait de la puissance de la famille Sabran dès le 10e s., s’étend aujourd’hui de la rivière de la Cèze au nord jusqu’au plateau viticole qui descend progressivement vers la vallée de la Tave au sud.
Loin des grands axes routiers, quelques routes rurales permettent la connexion des hameaux du sud de Sabran au reste du département. Situation qui a fait de l'endroit un lieu préservé, ces derniers ayant échappé à l'essor urbain et favorisé la nature comme la tranquillité. Par la route, Bagnols-sur-Cèze et ses commerces sont à 10 min, Uzès à 30 min, Avignon TGV à 45 min et l’aéroport international de Montpellier-Méditerranée à 1 h 15.

Description

La propriété est issue d'une succession de constructions, débutées au 18e s., qui formaient à l'origine un hameau détenu par un unique propriétaire. Il est bordé au nord par des vignes jusqu’aux proches collines, au sud et à l’ouest par le bourg où il s'inscrit. Le corps principal, sis dans la partie nord du hameau, est tout en longueur, s’étendant du levant au couchant. Il fut séparé en deux et plus de la moitié du bâtiment originel appartient désormais à l'ensemble bâti qui forme la propriété, au nord-est.
L’évolution de l’édifice, qui enserre une cour au levant, a suivi les changements des exploitations agricoles qui s'y sont établies : élevage, sériciculture et viticulture. En témoignent une magnanerie, des caves à usage d’étables, enfin des cuves à vin prenant place au rez-de-chaussée de l’ancienne magnanerie, dans le corps perpendiculaire, de construction postérieure, qui sépare la cour est de la cour ouest, au sein du hameau.
Les différents bâtiments sont élevés d'un niveau reposant solidement sur une dizaine de caves voûtées aux multiples usages. Les élévations extérieures sont en calcaire de surface jointoyé, à l’exception de la façade nord, où un enduit traditionnel à la chaux couvre son appareillage de pierres. Enfin, les différents corps de bâtiment sont couverts de toits essentiellement à deux pans, en tuile canal.

La maison d'habitation

Elle se présente comme une modeste construction en pierre de pays, au sein du hameau qui s'est développé grâce aux activités viticoles perpétuées jusqu'à aujourd'hui.
Représentant la majorité des espaces bâtis, la partie habitation occupe l'étage tandis que le rez-de-chaussée, anciennement réservé à l’activité de la ferme, se fait aujourd’hui l'hôte de diverses occupations secondaires.
L’accès se fait par une entrée principale depuis la cour au levant après avoir gravi un escalier droit en pierre de taille, mais aussi par deux entrées secondaires – la première depuis la cour ouest et la seconde par le jardin, au nord.


Le rez-de-chaussée
Les caves, accessibles en plusieurs endroits depuis les espaces extérieurs de la propriété, communiquent entre elles. Majoritairement voûtées et en pierre, elles servent au rangement – notamment l'une d'elles où stocker les bouteilles de vin des domaines voisins –, à d'autres usages – ainsi de la cuisine d’été qui y a été aménagée, d'une chambre noire pour la photographie ou d'un atelier de bricolage – et enfin de zone technique recevant le système de chauffage central au fuel.

L'étage
Au débouché de l’escalier extérieur de la cour est, un porche couvert assure la distribution entre les différents corps de la partie habitable. La terrasse longe le bâtiment sur la façade méridionale qui borde les trois espaces de vie de cette dernière.
Le premier, depuis sa salle de séjour, par laquelle se fait l'entrée, permet de gagner de part et d’autre les diverses pièces d’habitation du niveau. Une salle à manger et une cuisine bénéficient également d’un accès à la terrasse au sud, dont une partie est ombragée par une pergola. Véritable lieu de vie et de partage, la première permet d’accéder au jardin par une porte-fenêtre à travers la façade septentrionale. Au nord de la cuisine, enfin, une chambre à coucher avec salle d’eau et toilettes constitue la pièce la plus au levant de la maison.
Au couchant, un couloir dessert de part et d’autre deux chambres supplémentaires dont l’une avec salle d’eau, des toilettes séparées et, au fond, la dernière pièce du niveau, à usage de garde-robe. En outre, un escalier en bois accède à une mezzanine où loger quelques convives.
Enfin, depuis le porche couvert, deux bureaux en enfilade sont situés dans le corps de bâtiment perpendiculaire, entre les deux cours. Le premier, de taille modeste, ouvre sur un second espace de travail plus vaste, bénéficiant de baies à l'est et à l'ouest.
Toutes les pièces du niveau jouissent d'une agréable luminosité, avec des fenêtres orientées au sud et au nord. La plupart des sols sont carrelés, à l'exception du couloir et de la mezzanine, revêtus respectivement de dalles en pierre et de tapis en fibre végétale.
La restauration minutieuse dont a bénéficié l'habitation a permis d'aménager judicieusement ses multiples espaces tout en conservant de nombreux éléments anciens tels que des éviers, des entablements en pierre de taille, la charpente, apparente en certains endroits, des cheminées en marbre et des menuiseries en bois.

La chapelle

Invisible depuis la voie publique, elle est située à l'extrémité méridionale du corps perpendiculaire, au rez-de-chaussée. De plan quadrangulaire et de taille modeste, elle est entièrement voûtée et couverte au sol de carreaux en terre cuite. Elle est accessible soit depuis la cour ouest par une baie avec encadrement en pierre de taille et linteau arrondi à chanfrein, soit depuis le garage par un percement dans l'élévation orientale. La chapelle, où figurent encore bancs, prie-Dieu et autel en pierre, témoigne de l’importante activité agricole et humaine qu'a connue le hameau au cours des derniers siècles.

Les deux cours et le jardin à l'anglaise

Chacune des deux cours de la propriété présente une atmosphère unique.
La première, située à l'est, est encadrée par de hautes murailles en pierre évoquant l'histoire des fermes fortifiées. Un olivier, en son centre, et une variété d'espèces végétales plantées sur les bordures apportent de l'ombre et contribuent à l'ambiance de détente et de tranquillité qui y règne. Le sol est revêtu de pavés en pierre sous le préau à l'est et de gravier concassé de calcaire par ailleurs. Enfin, une ancienne cuve à vin à l'angle sud-ouest, près du garage et d'une cave, a été transformée en un modeste bassin de nage.
La seconde cour, s'étendant selon un axe nord-sud entre les bâtiments du hameau, est entièrement pavée de pierres calcaires. Une porte cochère au sud permet d'y accéder, puis elle communique avec le jardin au nord par les caves. En son sein, un escalier extérieur adossé au corps de bâtiment perpendiculaire mène au porche couvert de l'étage.
Au nord de la bâtisse, enfin, accessible depuis la salle à manger, la ruelle ou encore les caves, un jardin à l'anglaise a été aménagé. Des massifs de fleurs colorées, comprenant des rosiers, des iris, du céanothe, et des fruitiers méditerranéens, créent un havre de calme. Le sol est entièrement recouvert de gravier, réduisant ainsi les besoins en arrosage en période estivale.

Ce que nous en pensons

Un mas à la typicité provençale marquée, dont la restauration récente s’est attachée à conserver le caractère authentique, au sein d'une région aux innombrables richesses naturelles, archéologiques et historiques, aujourd’hui marquée par la viticulture et son fort attrait touristique.
Pourtant, qu’on ne s’y trompe pas, la Provence des cartes postales n’est pas celle-là. Ici, les forces telluriques n’ont rien cédé aux modes des villégiatures de l’autre versant du Rhône. Les caractères sont francs, entiers, à l’image d'une terre marquée par la Réforme et sa quête de liberté. L'architecture des lieux en témoigne, avec sa minéralité acérée, ses traits simples et son dessin net, ses couleurs trempées dans la nature environnante et ses matériaux qui vont vibrer les espaces, sans artifices. L'essentiel est là, rien à ajouter.

Vente en exclusivité

600 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 175623

Surface cadastrale 1033 m2
Surface du bâtiment principal 250.2 m2
Nombre de chambres 4



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Conseiller
Garrigues d'Uzès et vallée de la Cèze

Joël Rozier +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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