Proche de Nantes, en position dominante sur la vallée de la Loire,
un château du 19e s. restauré, dans un parc clos de 6 ha
Nantes, LOIRE-ATLANTIQUE pays-de-loire 44000 FR

Situation

Le château est établi dans l'ouest de la région Pays de la Loire et le cœur du département de la Loire-Atlantique, à proximité d'une commune des bords de Loire réputée pour sa douceur de vivre. Nantes et sa gare TGV sont à une vingtaine de kilomètres. Proche des commerces et des services, la propriété profite du réseau de transports en commun de l’agglomération. L’aéroport international de Nantes-Atlantique se trouve à 30 km, les premières plages de la côte sont à 70 km, Paris est à 360 km.

Description

Une petite route suit le coteau depuis les bords de Loire jusqu'à un chemin en impasse qui monte vers le village. Une première partie carrossable permet aux quelques véhicules autorisés sur cette voie d’accéder aux deux seules propriétés qui la bordent. Un mur de clôture en moellon de schiste longe l'impasse et les champs voisins, matérialisant les limites du domaine. Une grille en ferronnerie soutenue par deux piliers en brique permet d’y accéder. Sitôt l’entrée franchie, un chemin serpente à travers un sous-bois, laisse sur un côté une dépendance avec garage et un pavillon, ancienne maison du gardien, puis débouche sur une cour et le château par sa façade nord. La sortie des véhicules s’opère par une autre grille, située au fond de l’impasse, qui offre ainsi un second accès au domaine.
Édifié en 1850 pour un industriel nantais à la recherche d'une villégiature rapidement accessible en bord de Loire, le château, perché, domine la vallée. Une partie boisée compose un rideau végétal qui l’isole du chemin communal et garantit son intimité. Devant l'édifice, une vaste terrasse est prolongée d'une parcelle de vignes. Sur le côté, en contrebas, un espace paysager est occupé par une piscine. Tout autour, un parc d’agrément orné de remarquables cèdres centenaires évolue vers des parcelles boisées plus denses, en dénivelé, et forme une barrière naturelle au développement urbain. Tout en bas, au niveau du fleuve, une vaste prairie abrite des moutons en hiver. Totalement clos de murs, l’ensemble s’étend sur un peu plus de 6 ha.

Le château

Édifié sur un soubassement en granit et schiste, il est coiffé d'une toiture d’ardoise à quatre pans percée de lucarnes. Les façades sont couvertes d’un enduit à la chaux. Les encadrements des baies, plein-de-travées, chaînes d'angle, corniches et lucarnes sont en tuffeau, les souches des cheminées en brique et tuffeau. Le bâtiment est rythmé de trois travées du côté de l'impasse et de quatre du côté du parc. Une large terrasse prolonge la façade vers la Loire et donne accès au parc par un perron qui embrasse les deux travées centrales. Couvertes d’un bossage en tuffeau, celles-ci sont surmontées d’une toiture en pavillon au surplomb du reste de la toiture et percée d’une lucarne-fronton en anse de panier. Les autres lucarnes sont des œils-de-bœuf. Les baies du premier étage, en anse de panier également, sont surmontées d’agrafes ornées de feuilles d'acanthe.
De plan rectangulaire et élevé de trois niveaux, l'édifice compte un niveau de soubassement sur la moitié de sa surface, un rez-de-chaussée surélevé, un étage noble et un autre sous combles surélevés. L’ensemble comptabilise un peu plus de 350 m² habitables et a fait l’objet d’une rénovation intérieure en 2016. Le chauffage est assuré par une pompe à chaleur.


Le rez-de-chaussée
L'accès se fait depuis la cour par la baie centrale, après une volée de trois marches. Une porte vitrée en ferronnerie noire ouvre sur un vestibule avec un départ d’escalier. Les murs sont peints en gris anthracite, le sol est en pierre de couleur crème à cabochons carrés noirs.
L'espace distribue d’un côté une cuisine aménagée et équipée, doublée d’une entrée de service avec un escalier extérieur, ainsi qu’une arrière-cuisine. Les impostes vitrées au surplomb des portes de la cuisine sont encadrées d’un ornement à motif de clé de sol. De l’autre côté, l'entrée dessert un bureau aménagé avec des menuiseries sur mesure dont un vestiaire ainsi que des toilettes aux murs intégralement tapissés de mosaïque en pâte de verre noire incrustée de petits carreaux or. Une double porte située dans l’axe du vestibule ouvre sur un grand salon, qui communique avec une salle à manger par une triple ouverture. Le parquet en chêne est posé à l’anglaise et les murs sont décorés de moulures et cimaises. Le plafond est orné de fines rosaces fleuries. Des cheminées en marbre noir ou gris sont adossées aux murs des deux pièces. Celle de la salle à manger est surmontée d’une baie vitrée. Dans le salon central, une porte ouvre sur un second salon de musique et de télévision. Avec un parquet en chêne plus récent, il présente une cheminée à la Pompadour en marbre ambre ainsi qu'une porte-fenêtre ouverte sur un côté de la demeure. En enfilade, les trois pièces de réception sont éclairées par de hautes portes-fenêtres orientées sur la terrasse exposée sud, le parc, les vignes et la vallée de la Loire.

Le premier étage
Il est accessible par un escalier à balustrade en ferronnerie surmontée d’une rampe en chêne. Une pièce palière avec parquet en pichepin distribue d’un côté une première chambre puis une deuxième, accessible par un couloir avec placards et, de l'autre, une salle de bains ainsi que des toilettes séparées. Les trois pièces sont éclairées par des fenêtres ouvertes sur la cour. Dans l’axe de l’escalier, le palier dessert deux autres grandes pièces à coucher côté parc, dont l’une jouxte sa salle de douche avec toilettes. L’autre est une chambre de maître, doublée d’une large garde-robe et reliée à une grande salle d’eau privative avec toilettes. Les murs de la salle d’eau sont tapissés d'une mosaïque en pâte de verre blanche. Les chambres sont toutes parquetées à l'anglaise en chêne ou en pichepin, des cheminées en marbre sont adossées aux murs. Les pièces orientées vers le parc jouissent d’une vue remarquable sur la vallée de la Loire.

Le second étage
Un palier distribue d’un côté une salle carrelée de terre cuite, qui abrite un sauna et une douche. Une lingerie est située de l'autre côté, au sol carrelé. Deux vastes pièces parquetées ont été aménagées, l’une en salle de remise en forme, l’autre en salon de détente avec un billard. À ce niveau, deux autres pièces parquetées et actuellement réservées au grenier pourraient être aménagées en chambres supplémentaires. Tout l'étage est éclairé par des lucarnes.

Le niveau de soubassement
Accessible par un escalier extérieur sur le côté du château, il est composé de trois caves en enfilade. La première abrite une chaufferie, la seconde une cave à vin, la troisième une remise.

Les dépendances

Sur le chemin d’accès vers le château, le long du mur de clôture, deux bâtiments constituent une partie des anciens communs. Édifiés en moellon recouvert d’un enduit blanc, ils sont chacun coiffés d’une toiture d’ardoise à deux pans. La seconde dépendance est une ancienne maison de gardien et occupe un pavillon indépendant. Elle présente une façade partiellement édifiée en brique, de même que les modénatures et les souches de cheminée. Quatre consoles en bois soutenaient autrefois un large balcon qui embrassait toute la façade.


Le garage
Il abrite un double espace de stationnement tout en profondeur. Deux pièces attenantes font office d’atelier. L’une d’elles comporte un ancien four à pain. L'étage situé au-dessus de l’atelier pourrait être aménagé en logement sous combles.

Le pavillon
Situé dans le prolongement des garages, il est composé de quatre pièces au rez-de-chaussée, qui servent aujourd'hui de remises tandis que, à l’étage, une pièce unique occupe toute la surface du bâtiment. L’ensemble est à rénover. Un projet de restauration avec la construction d’un bâtiment supplémentaire a été envisagé, afin de créer et valoriser deux logements indépendants dont l’un réservé au gardien. Un accès séparé sur l’impasse et deux places de stationnement à l’extérieur permettent d'assurer une indépendance totale de l'habitation par rapport au château.

Les terres

Totalement closes de murs et étendues sur un peu plus de 6 ha., elles épousent la topographie du coteau.


Le parc
Tout autour du château, un vaste ensemble paysager a conservé de nombreux arbres d'ornement remarquables parmi lesquels une dizaine de cèdres bleus centenaires, plusieurs chênes verts, deux hêtres pourpres, des chênes rouges d’Amérique et des pins laricio. Évoquant les parcs à l’anglaise en dénivelé et rythmé par de nombreux massifs, il donne d'intéressantes perspectives sur le château. Deux puits fournissent de l’eau en abondance. Le tout est bien entretenu et profite d’une vue sans aucun vis-à-vis sur la vallée de la Loire.

La piscine
Depuis la terrasse du château, une promenade matérialisée par des marches en ardoise encadrées de massifs floraux conduit à un espace réservé à la piscine en contrebas. La terrasse en béton minéral serti de galets gris foncé, qui rappellent le tuffeau et l’ardoise du château, apporte une harmonie à l’ensemble. Le bassin, de 11 x 5 m, est bordé d'une margelle en pierre naturelle grise et d'une terrasse en bois. Elle est équipée d’un volet roulant électrique sécurisé et chauffée par une pompe à chaleur.

Les vignes
Juste devant le château, une parcelle s’étend sur 1,5 ha. En fermage et entièrement bio, elle est exploitée par un vigneron qui élève un muscadet local commercialisé sous le nom du domaine. Bien tenus, les pieds de vigne ont été replantés pour moitié par le propriétaire il y a peu. L’ensemble garantit un petit rendement annuel.

La futaie mélangée
En dénivelé le long du coteau, des parcelles boisées denses forment une barrière naturelle et garantissent au château son intimité. Une grotte de Lourdes avec sa Vierge y est notamment visible. Un peu plus loin, une ancienne carrière de taille modeste témoigne de l’activité extractiviste qui s'était développée sur le coteau au 19e s. Une vingtaine de chênes rouges d'Amérique ont été plantés récemment sur ces parcelles pour renouveler la futaie.

Les prairies
En contrebas, le long d’un ruisseau qui traverse la propriété, une vaste parcelle abrite régulièrement les moutons d’un voisin. Une grille monumentale, soutenue par deux piliers en pierre et brique, et surmontée d’une dentelle de ferronnerie, matérialise l’accès historique de la propriété sur les quais de Loire. Un mur en moellon de schiste court tout le long du domaine.

Ce que nous en pensons

En position dominante, à deux pas de la Cité des Ducs de Bretagne, un confortable château dans un excellent état d'entretien. L'édifice a notamment profité d'une restauration méticuleuse il y a moins de dix ans, qui a valorisé les matériaux et ornements intérieurs comme extérieurs tout en les mâtinant d'une touche de modernité colorée.
Dans la quiétude de son parc planté de cèdres centenaires, les futurs occupants pourront savourer toute la douceur des bords de Loire, au-delà des reflets mordorés de la vigne qui s'étend sous les façades de tuffeau. Avec ses dépendances, la propriété réunit de nombreux atouts propres à en faire une élégante villégiature ouverte aux amis de passage ou un lieu de vie pour une famille qui souhaite jeter l'ancre dans la région nantaise.

Vente en exclusivité

2 575 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 756416

Surface cadastrale 6 ha 20 a 43 ca
Surface du bâtiment principal 450 m2
Nombre de chambres 5
Surface des dépendances 240 m2

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Conseiller
D'Ancenis à Nantes

Bruno Tavernier +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.